
Hier
Alpha, fort mais suffocant
Après les succès de Grave et Titane, Julia Ducourneau dérange une nouvelle fois les spectateurs en proposant une fable sur les années sida. Malgré le potentiel, la magie n’opère pas.
Pour l’été qui s’annonce avec son lot de chaleur et d’anxiété, je propose de soigner le mal par le mal. Avec Bolivard, cet artiste de l’Aube monté à Paris à 18 ans, on va accentuer nos névroses et nos anxiétés existentielles. Son album ne comporte que des chansons donneuses de morale ou de concepts philosophiques. L’isthme de Bolivard, c’est de relier chaque mot dans une déclinaison en -isme : perfectionnisme, voyeurisme, racisme, pessimisme ou optimisme qui conclut l’album.
Dix titres plus décalés les uns que les autres. Il faut dire que le jeune geek réalise tout. Des compostions aux clips en passant par les textes, il utilise tous ses talents pour réunir ses émotions. Son univers est un terrain de jeu où l’introspection flirte avec l’humour et où la noirceur côtoie la légèreté. Laissez-vous aimer par les notes et les mots de ce décodeur du réel.
Bolivard - Bolivardisme - Cookie Record.
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