Depuis cinq ans, la précarité énergétique a sa journée nationale. Vous me direz « Encore une journée contre... » De quoi parle-t-on cette fois ? La loi de Grenelle 2 le précise clairement : « Est en situation de précarité énergétique une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à.... ». Il existe même un Observatoire national de la précarité énergétique et des indicateurs : le taux d’effort énergétique (TEE), l’indicateur de bas revenus par rapport aux dépenses obligées (BRDE), le ressenti de l’inconfort. Tout cela est bien beau, mais dans les faits ?
Précarité alimentaire ? Il existe des associations pour venir en aide et fournir le minimum vital. Mais pour la précarité énergétique, il n’existe pas d’organisme fournissant gratuitement les kWh manquants. Et pourtant, ce mal touche 12 millions de personnes en France. A l’heure où les chèques énergie sont distribués pour les foyers identifiés (semaine 46 dans la Vienne), si vous estimez y avoir droit, vous pouvez le réclamer sur le site dédié jusqu’au 28 février 2026 (chequeenergie.gouv.fr).
Autre solution : le Fonds de solidarité pour le logement (FSL) sous l’égide du Conseil départemental. Sur dossier, le FSL 86 (05 49 47 28 86) accorde des aides ou un accompagnement à la maîtrise de l’énergie. Rappelons enfin que l’UFC-Que Choisir propose jusqu’en décembre aux consommateurs éligibles un achat groupé : EMCE comme Electricité moins chère ensemble. Vous pouvez retrouver les informations sur le site de l’UFC-Que Choisir de la Vienne : lavienne.ufcquechoisir.fr.
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Pamela Renault, 50 ans. Native de l’île Maurice, Poitevine depuis trente-et-un ans. Ancienne chroniqueuse Lifestyle pour Le 7. Formatrice en anglais et autrice. Voyage et fait voyager. Aime relever les défis et sortir de sa zone de confort.
