Aujourd'hui
Elodie Poux sort de sa chrysalide
Après le succès de « Syndrome du Playmobil », Elodie Poux revient avec le « Syndrome du Papillon ». L’humoriste déploiera ses ailes avec tendresse et impertinence à l’Arena, le 11 décembre prochain.
Après le « Syndrome du Playmobil » (2013), qu’est- ce-que le « Syndrome du Papillon » qui donne son titre au spectacle ?
« C’est le fait de trouver ce pourquoi on est fait, comme moi avec le théâtre, et de sortir de sa chrysalide. Je souhaite à chacun de pouvoir le faire. »
En quelques mots, comment résumeriez-vous ce nouveau spectacle ?
« Comme d’habitude, c’est un mélange de stand-up et de personnages. Je parle de qui j’étais avant le théâtre, de qui je suis depuis... C’est une sorte de petite bulle pour le spectateur puisque je ne fais rien rentrer, notamment pas d’actu. Je pense que c’est ce que les gens viennent chercher. Ensuite, je les renvoie lâchement au monde extérieur (rires). »
Comment s’écrit un spectacle d’Elodie Poux ?
« Il n’y a pas vraiment de réponse. Le premier était un « pot-pourri » de beaucoup de sketchs, alors que pour celui-ci on s’est vraiment posés avec mon metteur en scène. Je m’envoyais des textos à moi-même quand j’avais une idée ou il m’arrivait de m’arrêter de faire la vaisselle pour noter ce qui me passait par la tête (rires). »
Vous dites que dans vos cauchemars vous retournez travailler dans les écoles...
« Oui, c’est vrai (rires). Mais ça fait un moment que ça ne m’est pas arrivé ! Ce n’était pas agréable. C’était juste moi, forcée de retourner bosser dans des écoles ou des cantines particulièrement horribles et bruyantes. Mais en réalité c’est un métier que j’ai adoré ! »
Vous avez d’ailleurs récemment écrit un Guide de survie en milieu scolaire. Quel conseil donneriez-vous aux animateurs ?
« Si ça ne vous plaît pas, arrêtez. Il faut aimer ce que l’on fait dans la vie mais surtout quand on bosse avec des êtres humains fragiles comme des enfants ou des personnes âgées. Il y a plein d’autres métiers. »
Depuis quelques années vous enchaînez les spectacles, on peut vous voir régulièrement dans Scènes de ménages et vous faites actuellement la tournée des zéniths. Avez-vous le sentiment que votre écriture évolue avec l’expérience ?
« C’est plus facile. Je sais ce qui va plaire ou non. J’arrive à repérer les endroits où il manque une petite vanne. J’ai toujours les mêmes techniques mais je suis plus rapide. Comme dans n’importe quel boulot finalement. Ce qui m’aide un peu, c’est Tik Tok car je fais des montages satiriques et on a quatre secondes pour convaincre. Les gens deviennent de moins en moins patients alors ça m’aide à être plus efficace. »
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Pamela Renault, 50 ans. Native de l’île Maurice, Poitevine depuis trente-et-un ans. Ancienne chroniqueuse Lifestyle pour Le 7. Formatrice en anglais et autrice. Voyage et fait voyager. Aime relever les défis et sortir de sa zone de confort.