
Aujourd'hui
Il avait annoncé vouloir l’emporter. Histoire d’oublier sa rétrogradation, du deuxième au septième rang, lors de l’avant-dernière épreuve disputée au Mans. « Et puis, surtout, pour croire encore au podium final. » Pierre-Cécil Irissou n’a pas gagné. Mais sur le circuit de Dijon-Prenois, cadre de la dernière manche du championnat de France de 206 Relais, le jeune pilote poitevin, - même pas 20 ans- a assuré l’essentiel.
Parti de la 27e place (après avoir connu des problèmes de distribution d’essence en qualification), Irissou est remonté jusqu’en huitième position, au prix d’une course parfaitement maîtrisée. « Mon coéquipier, Manuel Lefrançois, était malade, il n’a donc pris que deux courts relais de vingt minutes, rappelle Pierre-Cécil. Du coup, j’ai moi-même roulé deux heures vingt, avec cette obsession de ne rien lâcher et gagner un maximum de places. »
Au final, donc, le duo s’est classé huitième et a profité des éliminations de quelques rivaux pour accrocher in extremis la troisième marche du podium du championnat. Quasi inespéré. « L’an passé, souligne Pierre-Cécil, j’ai découvert la compétition, là je fais un podium. Avec tous les malheurs qu’on a connus en course cette année, je me dis qu’avec un peu de chance, je suis capable de décrocher le titre l’an prochain. »
Etre le premier, voilà bien la motivation du « gamin », qui espère convaincre son coéquipier, ancien champion de France, de poursuivre l’aventure à ses côtés. « Je vais le pousser à reprendre du collier », rigole Pierre-Cécil.
En 2012, c’est certain, « PCI », lui, sera sur la ligne de départ. Pour gagner. « Je poursuivrai également en 207 sprint, une discipline beaucoup plus aléatoire, rude et ouverte, dans laquelle ça frotte beaucoup, explique-t-il. Je boucle l’exercice en 13e position, peut-être puis-je espérer le top 5 l’an prochain. En tout cas, c’est une réelle ambition. »
Sa super-pole accrochée sur le circuit dijonnais plaide en sa faveur. « Au moins, j’ai vu à cette occasion que sur un tour de piste, je n’avais rien à envier aux autres. » Reste désormais à s’inscrire dans la durée. Les promesses sont tellement belles…
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Xavier Valentin, 50 ans. Ce chercheur de l’unité de paléontologie (Palevoprim) de Poitiers vient de découvrir les restes du plus grand titanosaure d’Europe. Passionné d’écosystèmes (très) anciens, il a créé l’association Palaios pour effectuer bénévolement des fouilles là où son œil avisé le mène.