Claire Brugier

Le7.info

Le Conseil consitutionnel a donné raison ce vendredi à l'ancienne députée de la Vienne Catherine Coutelle, l'une des deux élues à l'origine de la loi d'avril 2016 pénalisant l'achat de services sexuels. Neuf associations, dont Médecins du monde, et des travailleurs du sexe avaient soulevé une question prioritaire de constitutionnalité, reprochant au texte d'aller à l'encontre de "la liberté d'entreprendre" et de "la liberté sexuelle". Sans convaincre le Conseil qui a validé la conformité de la loi. Celle-ci prévoit notamment l'instauration, dans tous les départements, d'un parcours de sortie de la prostitution. À ce jour, 68 départements l'ont mis en place. Dans la Vienne, seule une femme, Happy, en a jusqu'à présent bénéficié ; d'autres sont en attente d'intégrer ce dispositif. Parmi elles, Mercy, menacée d'expulsion en fin d'année dernière et finalement recueillie par l'association poitevine Les Madeleines. 

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