Le 8e continent de l’intérieur

Avant sa réouverture le 12 février, le Futuroscope s’active en coulisses pour préparer son temps fort du printemps : l’inauguration du 8e continent, une nouvelle attraction interactive parrainée par la navigatrice, Maud Fontenoy.

Arnault Varanne

Le7.info

Mont-Saint-Guibert, Belgique. C’est ici, dans la grande banlieue de Bruxelles, que l’histoire de la « grande plaque de déchets du Pacifique », appelée aussi le 8e continent, s’écrit depuis un an et demi. Depuis que le Futuroscope et la société Alterface, leader mondial des solutions de divertissement interactives, ont décidé d’unir leur destin autour d’une noble cause. «Il s’agit de sensibiliser le public aux ravages de la pollution en l’invitant, de façon drôle et ludique, à nettoyer les océans», résume Jean-Hervé Madec, directeur du développement du Futuroscope.

De fait, à partir du 2 avril, les visiteurs du parc seront conviés à enjamber une sorte de scooter des mers, puis à suivre dans leurs aventures Marc et Sarah, équipés de pistolets capables de transformer les déchets en air pur grâce à «un fluide révolutionnaire». Le tout en quatre minutes, face à un écran de 13,50x3mètres de diamètre. Gare aux récalcitrants, les scores de chacun des joueurs (84 au total, répartis en deux salles) s’afficheront à l’écran à la fin de la séquence ! Evidemment, à deux mois du Jour J, de nombreux calages restent à peaufiner. Sur la compréhension du jeu, par exemple. N’empêche, la démonstration concoctée par le PDG de l’entreprise belge et ses collaborateurs (30 au total) laisse augurer d’un résultat séduisant.

Une équipe de pros

«Surtout, il faut s’imaginer que ce jeu interactif sera accompagné, en amont et en aval, de messages de Maud Fontenoy sur son parcours, son expérience du fameux 8e continent, la nécessité de s’engager en faveur du respect de l’environnement…», balise Jean-Hervé Madec. En clair, il est nécessaire de considérer cette nouvelledans son ensemble et pas simplement comme un «jeu vidéo collectif».

Force est de constater que le Futuroscope s’est entiché d’une équipe de pros dans son domaine. Dans ses 1 000 m2 de bureaux et d’atelier, la spin-off de l’Université de Louvain conçoit certes des solutions interactives, en s’appuyant sur sa solution brevetée Salto. Mais son implication va plus loin que l’animation du récit. «On fabrique ici tous les éléments de l’attraction», reconnaît Olivier Vincent, responsable communication. Des scooters des mers dynamiques aux trash buster (pistolets magiques), en passant par le décorum, tous les éléments du jeu sont conçus dans la banlieue de Bruxelles. Installation prévue dans l’ancienne Citadelle du vertige –pavillon 360°-, à partir du 20 février. Début des réjouissances le 2 avril.

Retrouvez un reportage complet sur les coulisses du 8e continent dans le prochain numéro du « 7 ».
 

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