REGIONALES 2015 : RÉACTIONS EN CHAÎNE

Suivez les réactions des principaux ténors politiques du département tout au long de la soirée.

Laurent Brunet

Le7.info

Macaire

Jean-François Macaire, président de Poitou-Charentes : "Mon sentiment, c'est que les sondages des derniers jours reflétaient davantage un état d'esprit national d'inquiétude lié aux attentats, à la Cop 21... Au moment de voter, beaucoup de gens sont revenus à la question de la Région. Et ceux qui proposent une vision, une ambition pour la nouvelle Région, ont reçu une forme de reconnaissance de cela. Même si la droite devrait faire un score légèrement supérieur dans la Vienne, les voix de gauche seront majoritaires. Avec EELV, il y aura fusion des listes, nous sommes tombés d'accord là-dessus."


Colombier

Jacques Colombier, tête de liste FN dans la grande région (au micro de France 3) : "Avec près de 23% des voix, nous avons augmenté notre score. Nous sommes présents au second tour et nous avons une réserve de voix : les abstentionnistes. Il reste une semaine pour convaincre les électeurs, nous allons faire une campagne... motivée !"

 

Coutelle

Catherine Coutelle, députée de la Vienne : "Les résultats sont plutôt positifs dans la grande Région, avec un Alain Rousset en tête, ce qui n'était pas forcément gagné. Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est le vote FN dans certaines communes rurales, même si certaines résistent bien. Je suis très triste de voir l'idéologie dangereuse du FN portée dans des régions comme le Nord ou Paca. J'entends qu'il y ait du mécontentement mais, pour moi, rien ne justifie ne se mettre dans les bras d'une idéologie aussi nocive. A nous de rester unis pour le second tour."

 

Chartier

Olivier Chartier, tête de liste Vienne LR-UDI-Modem : "Ce que je constate ce soir, c'est qu'une majorité d'électeurs n'ont pas fait confiance aux équipes sortantes de MM. Rousset et Macaire, à tous ces socialistes qui nous disent que cette région est gagnée d'avance. J'ai vécu une campagne très différente, avec beaucoup de colère, de la contestation. Je veux vraiment continuer, dans la semaine qui nous reste, pour convaincre que l'alternance est possible, que le chômage et les difficultés d'emploi ne sont pas une fatalité, qu'on peut investir massivement... En aucun cas, le vote du FN est la solution aux difficultés des habitants. Voter FN dimanche prochain, c'est à coup sûr garder les socialistes au pouvoir ! La seule alternative possible, c'est Virginie Calmels, candidate hors système et qui a des idées neuves, avec un vrai plan de bataille pour lutter contre le chômage. Il faut lui faire confiance."

 

Calmels

Virginie Calmels, tête de liste LR-UDI-Modem dans la grande région (au micro de France 3) : "En nous choisissant, les électeurs de la grande région ont osé dire non aux sirènes du FN, qui a utilisé ici toutes les manoeuvres et les ficelles du populisme sans réellement faire campagne. Ils ont aussi dit non aux politiciens socialistes confortablement installés depuis des décennies et prêts à poursuivre la même politique avec la même absence de résultats économiques. La victoire dimanche prochain est possible, mais les électeurs du FN doivent comprendre que leur parti n’a aucune chance de victoire au second tour dans cette région. En votant FN, ils feraient élire le candidat socialiste, en poste depuis dix-huit ans."

 

Rossignol

Myriam Rossignol, tête de liste Front de Gauche dans la Vienne : "Ce score est une déception certaine, mais le climat dans lequel se sont passées ces élections, avec la réforme territoriale, qui éloigne les citoyens des élus, explique en partie ce vote. Avec la mise en place de l'état d'urgence, le climat était pesant. Des consignes pour le second tour ? Il faut que nous nous réunissions, nous n'en sommes pas là..."


Claeys

Alain Claeys, député-maire de Poitiers : « Dans la grande région, Alain Rousset se trouve en situation très favorable, il arrive majoritairement en tête. Entre les deux tours, nous devons nous mobiliser et amplifier les résultats. Concernant Poitiers, nous faisons un très bon score, qui est à un point près identique à celui réalisé par nos candidats aux Départementales. Il y a une autre bonne nouvelle, c’est que le Front national baisse de deux points sur la ville. Cela nous conforte à poursuivre le travail qui s’articule autour de trois thèmes : le bien vivre ensemble, le développement économique qui sera la priorité et la sécurité à assurer à nos concitoyens. »

 

Tirant

Benoît Tirant, premier secrétaire du PS dans la Vienne : « Je suis très content de ce résultat. Comme quoi, le travail de proximité a payé. Je suis très fier pour Alain Rousset, pour Poitiers. J’attends de voir commune par commune, quartier par quartier, si les rencontres ont été payantes. Le FN ? C’est une catastrophe et j’appelle chacun à choisir son camp. J’ai choisi celui de mes valeurs, qui ne sont pas du tout celles du Front National. »


Rousset

Alain Rousset, tête de liste PS-PRG dans la grande région (au micro de France 3) : "Nous avons construit un modèle très fort en matière de lutte contre le chômage, pour la formation, pour celles et ceux qui souffrent, créent. Dans toutes les régions, il faut que nous répondions à ce défi non républicain que nous soulève le Front National. C'est une grande responsabilité pour les Régions. Le Front de gauche est attentif à celles et ceux qui souffrent. Trouver des qualifications pour les jeunes fera partie de nos priorités. Sur le mouvement écologiste, il n'y a pas de contradiction avec la transition énergétique... C'est tellement créateur d'emplois, vous savez que l'Aquitaine a été la première Région à engager une réflexion autour du réchauffement climatique. Une fusion avec EELV ? C'est en bonne voie..."

Coutant
Françoise Coutant, tête de liste EELV dans la grande région (au micro de France 3) : "Nous avons consulté les militants. Des négociations (avec le PS-PRG) pourraient être entamées, sur la base d'un projet. Il y a un point qui est très important pour nous, c'est de financer très largement les transports du quotidien et d'arrêter totalement les projets de LGV."


Verdin

Alain Verdin, tête de liste FN dans la Vienne :
"Nous faisons des scores assez honorables, notamment dans la Vienne avec plus de 25%. A Poitiers, dans certains bureaux de vote, le Front national dépasse les 20%. Nous ferons campagne dans la Vienne entre les deux tours, nous restons mobilisés. Il y a une grande inquiétude dans le pays sur le chômage, l'insécurité..."




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