Mathéo compte<br> toujours sur vous

Le petit Mathéo, 5 mois, Cécille, sa maman philippine, et David, son papa poitevin, comptent toujours sur vous. La souscription participative ouverte pour les frais de rapatriement et d’hospitalisation du nourrisson, atteint d’une grave malformation cardiaque, arrive à son terme dans huit jours. Il manque 2000€ à l’appel.

Nicolas Boursier

Le7.info

Pour eux, le compte à rebours touche à sa fin. Après moult péripéties, David, Cécille et Mathéo devraient être en France avant Noël.
La bonne nouvelle nous parvient de Vivonne, où Viviane Cartier, la grand-mère du nourrisson, se bat pour accélérer le rapatriement vers l’Hexagone d’un enfant floué par le destin. Né, le 15 juillet dernier, avec une grave malformation cardiaque, le petit doit subir, avant la mi-janvier, une opération jugée vitale. Une intervention extrêmement coûteuse et non couverte par l’assurance aux Philippines, que seul l’hôpital Necker de Paris a accepté de réaliser. « Mathéo va doucement, mais tient le coup, enfin j'espère, éclaire Viviane. La paperasserie philippine est encore plus tordue et surtout plus lente qu'en France. Après avoir obtenu les passeports français et philippin pour Mathéo, le visa pour la maman, David vient juste d'avoir le sien, obligatoire pour sortir du pays. Il ne lui a été délivré qu’hier, contre la modique somme de 1 500€. Et maintenant, c’est le service d’immigration philippin qui s’y met : David a besoin d’un document de sortie de territoire. Trois jours d’attente en plus. »
 
Trois semaines d’hôtel
Viviane et son compagnon Guy ont effectué eux-mêmes les démarches auprès des compagnies aériennes, pour le transfert de Mathéo et de ses parents. « Le trajet Manille-Hong Kong ne pose pas de problème. Air France, en revanche, nous a fait patienter quatre jours, en nous facturant deux places supplémentaires pour l’installation d’équipements en oxygène, au cas où il y aurait un problème. Et maintenant, voilà qu’il n’y a plus de places sur les vols de la fin de semaine. Ou quand il y en a, elles sont majorées de 35%. Dimanche ou lundi, elles auront sans doute baissé. Il faudra alors partir. »
Promesse est faite que dès son arrivée à Paris, Mathéo -« s’il a bien supporté le voyage », susurre sa mamie- sera pris en charge par l’hôpital Necker. « Nous avons hâte que tout cela se termine, lâche Viviane. Mon fils, ma belle-fille et mon petit-fils ont quitté leur île de Boracay il y a trois semaines déjà et sont coincés dans un hôtel de Manille. »
En plus de l’attente, angoissante, les finances s’étiolent. Et c’est là que le bât blesse : à huit jours de son échéance, la souscription participative lancée par la mamie inquiète affiche un peu plus de 13 000€, sur les 15 000€ dont le couple aurait besoin pour assurer les trois voyages aller-retour entre Manille et Paris, ainsi que les lourds frais de soins et d’hospitalisation de Mathéo, en France et aux Philippines.  
Une semaine pour collecter 2 000€. Vous avez leur destin en mains. Ne les lâchez pas maintenant !

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