Santé/Poitiers : l’Inserm et l’université renforcent leurs liens

L’Inserm et l’université de Poitiers, qui co-pilotent trois unités mixtes de recherche de pointe dans le domaine de la santé à Poitiers, renforcent leur partenariat notamment pour simplifier la gestion administrative des laboratoires.

Romain Mudrak

Le7.info

Savez-vous que trois laboratoires co-pilotés par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) sont basés à Poitiers ? Pharmacologie des anti-infectieux (Phar) travaille à l’optimisation de l’usage des antibiotique ; Ischémie reperfusion en transplantation d’organes mécanismes et innovations thérapeutiques (Irtomit) planche sur l’amélioration des conditions de la transplantation d’organes. Enfin, le Laboratoire de neurosciences expérimentales et cliniques (LNEC) s’intéresse aux pathologies neurologiques et psychiatriques comme la maladie de Parkinson, la dépendance aux drogues et les troubles neurodéveloppementaux. Afin de faciliter le transfert de traitements innovants vers les applications en santé humaine, ces trois structures s’appuient fortement sur le Centre d’investigation clinique de Poitiers, dirigé par René Robert et le CHU de Poitiers.

« Mandataire unique »

L’Inserm, représenté par par son PDG Gilles Bloch, et l’université de Poitiers, l’autre co-pilote de ces unités mixtes de recherche (UMR), ont signé hier en visio une première convention de partenariat global. De quoi s’agit-il ? « Cette convention doit mettre en place des moyens visant à soutenir les recherches des UMR et renforcer le transfert de connaissances entre recherche fondamentale et recherche impliquant la personne humaine. Elle doit également être un soutien aux programmes de recherche innovants proposés par de jeunes chercheurs. »

La mutualisation des moyens est également au centre. « Celle-ci (la convention, ndlr) intègre la notion de mandataire unique pour la gestion des projets de recherche et pour les questions de propriété intellectuelle afin de simplifier la gestion administrative quotidienne des unités, c’était une priorité », précise Virginie Laval, présidente de l’établissement poitevin. Covid-19 oblige, la signature de cette convention a été repoussée de plusieurs mois avant de se concrétiser hier. Une première évaluation aura lieu dès l’automne prochain.

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