Claire Brugier

Le7.info

Le blocage des expéditions à la fonderie alu d’Ingrandes-sur-Vienne (280 salariés), en redressement judiciaire depuis le 20 avril, a été levé hier à la suite d’une réunion entre les représentants syndicaux, Renault et l’Etat. Selon nos confrères de La Nouvelle République, le constructeur s’est engagé à maintenir les commandes jusqu’en décembre, soit après la fin de la période d’observation qui vient d’être prolongée jusqu’en octobre par le tribunal de commerce de Paris (l’audience a eu lieu mardi). De son côté, l’Etat a annoncé qu’il financerait une étude sur la diversification du site. Précédemment, Renault avait annoncé qu’il n’aurait plus besoin de pièces en aluminium à partir de 2023. Ce jeudi, il a émis la possibilité de prolonger ses commandes à l’usine châtelleraudaise au-delà, ce qui laisserait le temps au site d’organiser sa diversification. Enfin une note d’espoir que devra confirmer la prochaine table ronde, fixée au 24 juin.

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