Claire Brugier

Le7.info

28 mars, 17h, aucune offre de reprise n'est parvenue au tribunal de commerce de Paris. La fonderie alu d’Ingrandes-sur-Vienne va donc connaître le même sort que sa voisine de la fonte en juillet dernier : la liquidation. « Il reste deux industriels qui ne se sont pas prononcés pour déposer une offre. On peut craindre qu’à l’issue de la procédure, on se dirige vers la fermeture de la fonderie et la suppression de 300 emplois », résume dans un communiqué la CGT qui « déplore que Renault et le gouvernement n’ait pas voulu reprendre le site à leur charge le temps de réussir une diversification vers les pièces pour les véhicules électriques. C’est tout un savoir-faire et des compétences qui disparaissent ! »  Les salariés entendent toutefois réclamer au gouvernement et à Renault « un accompagnement à la hauteur du préjudice que vont subir les fondeurs ». A partir de ce mardi soir 22h, la CGT appelle à une grève de l’ensemble du personnel. Une réunion avec Renault, les représentants de l’Etat, les administrateurs judiciaires et les représentants des salariés est prévue demain, à 9h30.

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