La culpabilité des femmes et des mères

Le Regard de la semaine est signé Angeline Socier.

Le7.info

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J’ai choisi d’aborder ce sujet car je lis sur les réseaux sociaux tellement de messages de femmes, de mères qui culpabilisent… « Ma maison n’est pas rangée », « J’ai laissé les enfants », « Je me suis mise en colère », « Et si j’avais su ou si j’avais pu »... Et voilà la culpabilité qui pointe le bout de son nez ! Vous savez, ce sentiment désagréable qui vous fait croire que vous avez commis une faute ou fait mal à autrui et qui, bien sûr, n’est que de votre responsabilité. C’est ce que vous croyez. Certes, ce sentiment est fait pour distinguer le bien du mal, mais lorsqu’il s’agit de culpabiliser parce qu’on n’a pas préparé le plat du soir alors qu’on rentre tard à cause d’une réunion ou que l’on s’est mise en colère alors qu’on n’aurait pas dû envers le petit dernier. Mesdames, s’il vous plaît, soyez indulgentes avec vous-mêmes. Qu’est ce qui est mal dans tout cela ? A part votre propre image, rien !

En fait, le repas peut totalement être fait par votre moitié et la colère s’explique à votre petit dernier, pas de raison de vous culpabiliser ne serait-ce qu’un instant. Outre le fait de s’attaquer à certaines croyances ancrées, pour vous aider à interrompre la spirale, trois questions simples se posent : Cette culpabilité est-elle fondée ? Autrement dit, suis-je entièrement et pleinement responsable ? Comment je me sens quand je ne me sens pas coupable ? Je vous aide : reconnaissante, fière, confiante, satisfaite, calme, enthousiaste ! Enfin, qu’est ce qui peut m’aider à me sentir ainsi ? Faites ce qui vous permet de retrouver cet état et les sensations associées ! Il en va de votre santé et de votre bien-être car à trop culpabiliser l’anxiété et la dépression vous guettent.

Face à cette culpabilité qui pointe, dites-vous que ce qui est fait l’est pour une bonne raison, à vos yeux et selon votre perception des choses, et que ceci est juste. N’hésitez pas à communiquer auprès de votre entourage sur ce que vous ressentez et sur ce que vous vous dites, cela vous permettra de vous assurer de la légitimité de ce sentiment et de vous apercevoir que le plus souvent, ce que vous pensez n’est pas avéré. En effet, votre conjoint vous dira qu’il peut faire des pâtes ce soir ! Et votre petit dernier vous fera un gros câlin car votre colère n’est rien d’autre que la conséquence d’une fatigue qui, une fois exprimée, sera comprise. En revanche, soyez vigilante car lorsque quelqu’un vous culpabilise ou tente de le faire, dites-vous que ce n’est pas « normal » et que personne n’a le droit de vous faire douter de vous.

CV express 
Après vingt ans dans la recherche pharmacologique et dermo-cosmétique, puis dans le domaine du nucléaire, j’ai souhaité m’intéresser et agir au profit des relations humaines, grâce à l’accompagnement par la thérapie brève avec le cheval.  Je pratique en tant que coach au sein du centre « Alchimie des colombes », que j’ai créé à Mouterre-Silly. 

J’aime : les animaux, le jardinage, les fleurs, le calme, l’entraide, rire et partager.

Je n’aime pas : l’absence de sincérité, le pessimisme, le non-respect de la nature, le refus de responsabilité, le céleri.

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