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Repoussée à plusieurs reprises, la vague de surf artificielle prévue sur le lac de la Technopole pourrait émerger en 2025, alors qu’elle était annoncée cet été. La société Okahina Wave doit encore lever 1,5M€.
Ce n’est pas encore cette année que vous pourrez surfer sur le lac du Téléport 2 de la Technopole du Futuroscope(*). Entre « crise sanitaire, crise économique et autorisations administratives qui nous ont pris un temps de malade », Laurent Hequily ne se hasarde plus à tirer des plans sur la comète (Le 7 n°599). « Tant qu’on n’a pas bouclé la partie financière..., souffle le dirigeant d’Okahina Wave. L’objectif est quand même d’être ouvert pour l’été 2025. » Dans ce laps de temps, l’infrastructure « qui ne rentre dans aucune case » va devoir trouver 1,5M€. Rappelons que la SEM Patrimoniale du Département détient 25% des 6,7M€ du projet (hors restauration).
Le dirigeant a lancé il y a moins de quinze jours une nouvelle levée de fonds en actifs numériques. Autrement dit, la société a créé des Okahina token via la plateforme Kriptown.com. Dix euros valent un token, ces jetons cumulés étant ensuite équivalents à des prestations sur le site pilote d’Okahina Wave, à Chasseneuil. « Les premiers retours sur les réseaux sont positifs avec des milliers de connexions et des demandes supplémentaires par mail. » La campagne se terminera le 8 juillet.
Au-delà de ce financement participatif original sur la forme, l’entreprise cherche aussi un partenaire dans la restauration pour que le « spot » ne soit pas que récréatif. « On veut vraiment créer des destinations surf dans des lieux sympas », insiste Laurent Hequily. Entre 17 et 18 emplois pourraient émerger. Le dirigeant bordelais dit avoir « des demandes en Suisse, en Allemagne, en Espagne, en Floride, en Californie... » En attendant de se projeter aussi loin, il faut déjà que le prototype s’ancre dans la réalité. Laurent Hequily redit sa confiance : « Nous avons souvent dû lutter contre beaucoup de préjugés. Nos concurrents font d’immenses piscines en béton, nous sommes sur une approche beaucoup plus innovante et écologique. » Rendez-vous dans un an ?
(*)Le dispositif prévoit un atoll flottant capable de générer des vagues d’1,20m maximum.
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