En juillet 2023, la Ville de Poitiers a lancé un appel à projets pour réhabiliter une partie de l’ancien palais de justice. L’objectif ? Créer un espace comprenant un café-restaurant sur une surface de 266m² et un hôtel (527m²) à l’horizon 2029. Et le lauréat de cet appel à manifestation d'intérêt n’est autre que le groupe Neris et Roebling Capital, un duo qui a déjà fait ses preuves... Ouverture de l’hôtel Mercure et du restaurant Les Archives, transformation de l’ancien Printemps ou encore de l’ancien théâtre... Derrière ces réalisations, Thierry et Pauline Minsé (Neris groupe) et Mergueb Redaouia (Roebling Capital) ont travaillé main dans la main pour métamorphoser le Palais. Le projet lauréat prévoit 14 chambres, dont huit chambres doubles, deux suites avec vue sur la place Alphonse-Lepetit et quatre chambres dortoirs. « Etudiants, familles, touristes… Nous avons imaginé un lieu convivial, accessible à tous les publics, comme le souhaite la Ville », explique Thierry Minsé. Collectivités et investisseurs ne se prononcent pas encore sur les tarifs des nuitées, qui varieront selon les prestations.
Derrière l’hôtel, un café-restaurant ouvert sur l’extérieur verra également le jour. Le jardin, aménagé sur le flanc du Palais, permettra de le contourner depuis la place Alphonse-Lepetit. Le lieu, baptisé « Les Halles du Palais », s’articulera autour d’un bar-café central entouré de plusieurs stands de restauration. Un espace de vie pensé pour tous. « Ce sera un lieu de passage, de détente, un endroit où l’on peut prendre un café, déjeuner sur le pouce ou simplement profiter du Wi-Fi », explique Mergueb Redaouia.
Ces deux futures activités s’inscrivent dans un projet plus global. Au total, le coût de réhabilitation des 5 447m² du Palais est estimé à 60M€, financés par la Ville de Poitiers, l’Etat, la Région Nouvelle-Aquitaine et Grand Poitiers. Un investissement qui s’étale sur plusieurs années.
À lire aussi ...
Aujourd'hui
Victor Fighiera, 29 ans. Poitevin d’adoption et fier de l’être. A découvert à Hong Kong sa fibre écologique… et le véritable tofu, qu’il fabrique désormais à Coulombiers sous la marque Tofu du Poitou. Entrepreneur dans l’âme, voyageur sans avion.
