IA, réalité augmentée, réalité virtuelle (VR), citoyenneté numérique... La 3e édition du Forum des innovations pédagogiques se déroule ce mardi 13 mai au lycée international de Saint-Germain-en-Laye. Une délégation poitevine y participe pour la première fois. Jordi Colomer, professeur d’histoire-géographie, s’y rend avec trois de ses élèves Maëlys, Anaé et Iriza, qui fréquentent depuis janvier le club « VR » initié par l’enseignant au lycée Aliénor-d’Aquitaine. « J’utilise la réalité virtuelle en histoire sur des visites de musées, de lieux de mémoire comme Verdun ou Notre-Dame-de-Lorette. La technologie permet un éventail de possibilités assez large », indique l’enseignant.
Pour aller plus loin, Jordi Colomer a donc suggéré à ses élèves d’opter pour un site de leur choix et de l’enrichir à partir d’une visite dans Google Earth. Maëlys a opté pour le parc de Yellowstone (Etats-Unis) Anaé s’est penchée sur Santorin (Grèce), tandis qu’Iriza a jeté son dévolu sur Calabasas, un quartier de Los Angeles. « Je voulais montrer la pauvreté d'un côté et la richesse de l'autre, ce que j'ai pu faire avec des vidéos courtes trouvées sur YouTube ou TikTok », décrit Iriza. L’expérience, enrichie au fil de séances hebdomadaires d’une heure, a beaucoup plu à Maélys. « C’est ludique et cela permet d’apprendre beaucoup de choses sur des destinations à l’autre bout du monde comme Yellowstone », esquisse la jeune lycéenne.
« Au départ, la réalité virtuelle provoque toujours un effet waouh parce que c’est très immersif. Après, les élèves s’aperçoivent que le travail réalisé à côté est essentiel pour agrémenter l’expérience », renchérit son professeur. Un travail qui se fait en petits groupes puisque le lycée ne dispose que de deux casques dédiés. A noter que le futur pôle Numeria (Le 7 n°668), à Chasseneuil, embarquera des environnements immersifs d’apprentissage, fournis par le Campus des métiers et des qualifications numériques pour la formation professionnelle 4.0.
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Victor Fighiera, 29 ans. Poitevin d’adoption et fier de l’être. A découvert à Hong Kong sa fibre écologique… et le véritable tofu, qu’il fabrique désormais à Coulombiers sous la marque Tofu du Poitou. Entrepreneur dans l’âme, voyageur sans avion.
