Un premier album pour Paris Sockets

Le jeune groupe de pop-funk Paris Sockets s’apprête à sortir un album live enregistré en première partie d’Electro Deluxe. Il sera aussi sur la scène de Jazzellerault le 6 juin, entre autres.

Claire Brugier

Le7.info

Ils ont choisi de s’appeler Paris Sockets, un nom en forme de contrepèterie inspiré de… Scary Pockets. Là n’est d’ailleurs pas le seul lien entre le jeune groupe poitevin, formé en février 
2024, et le collectif de musiciens co-fondé par Jack Conte à Los Angeles en 2017. Car, à 9 000km de distance, Paris Sockets s’est aussi mis en tête de reprendre les reprises funk qui sont la marque de fabrique de Scary Pockets. Avec l’aval de Jack Conte himself s’il vous plaît !
L’aventure ne pouvait donc pas mieux débuter pour Thomas Léon (basse), Jérôme Talbot (clavier), Hervé Joubert-Keuk (batterie), Sylvain Cousson (guitare) et Laly (chant). Un peu plus d’un an après, confortés par le succès de la cagnotte qu’ils ont lancée fin avril sur HelloAsso, les cinq musiciens s’apprêtent à sortir leur premier album. Là encore, le destin leur a donné un petit coup de pouce en leur offrant la scène de l’Espace Republic Corner en première partie d’Electro Deluxe, le 28 novembre dernier. Le CD en cours de pressage n’est autre que l’enregistrement de ce moment suspendu, neuf titres gravés dans l’ambiance électrique d’un concert improbable. 


Merchandising éco-responsable

Depuis le premier teaser, diffusé en février 2024, Paris Sockets a été vu à Jazzellerault en juin puis sur une demi-douzaine de scènes estivales. Le groupe se fait rare en ligne, préférant partager sa musique sur scène. C’est aussi la raison pour laquelle l’album qui va sortir le 
2 juin sera uniquement en vente lors des concerts. Aux reprises de Scary Pockets, des Beatles à Dua Lipa, se sont ajoutés ces derniers mois des standards français réarrangés par Sylvain Cousson et Thomas Léon. 
« Papaoutai » de Stromae, « Né quelque part » de Maxime Le Forestier… Chacun y va de ses envies, qui viennent grossir le répertoire -déjà une trentaine de titres- de la jeune formation pop-funk. « On rêve beaucoup avec ce groupe », glisse Laly. De musique mais aussi d’un merchandising éco-responsable. Avec le concours de Salomé Ingrand, l’upcycleuse de Somon les dents pointues, Paris Sockets va ainsi proposer sur ses concerts des vêtements de seconde main floqués de sa sucette rétro jaune et bleue, « des pièces uniques » 
pour se souvenir de moments partagés.


Les prochaines dates de Paris Sockets dans la Vienne : le 6 juin à Jazzellerault (scène découverte à 19h30, club à 23h), le 
27 juin à Dissay (19h30, devant la salle polyvalente), le 22 août à Jaunay-Marigny (à partir de 18h, marché de producteurs au boulodrome) ; parissockets.com.

À lire aussi ...