
Aujourd'hui
Parce que le prix du mètre carré est cher, il est de ceux qui disparaissent les premiers des projets de construction d’aujourd’hui. Et quand il existe déjà, offert il y a quarante, vingt ou encore dix ans à la convoitise des usagers de l’automobile, il se transforme plus souvent qu’à son tour en garde-meubles ou garde-manger d’intérieurs surencombrés. Dire que le garage a perdu de son lustre d’antan est un doux euphémisme. Reste une réalité tout aussi ancrée dans les mœurs : lorsqu’il existe, ce garage se pare invariablement d’une porte digne de ce nom. De celles qui captivent le regard, suscitent l’admiration, suggèrent l’envie. Dans la série des tutos « Comment choisir… ? », arrêtons-nous sur LE critère de sélection : le type d’ouverture. Dans le sillage de l’historique porte-pliante-à-plusieurs-vantaux-glissant-sur-un-rail s’est développée une litanie de modèles, parmi lesquels le « sectionnel ». Il en existe deux versions : à refoulement au plafond et à refoulement latéral. La première, très répandue, est idéale pour les garages étroits, le refoulement des panneaux articulés sous plafond libérant tout l’espace au sol et sur les côtés d’une voiture en stationnement. S’il argue de belles propriétés isolantes, avec des panneaux de forte épaisseur, il nécessite d’être totalement « remonté » pour libérer l’accès du garage à un piéton. C’est là son seul inconvénient. Un inconvénient que son pendant « latéral » lui, n’a pas. D’ailleurs, il n’en a aucun, même pas l’encombrement sur le côté, finalement anecdotique.
Eux aussi esthétiques et fonctionnels, les systèmes basculants et à enroulement prennent tous les deux de la hauteur. Le premier met en œuvre un panneau unique qui, une fois actionné, se positionne à l’horizontale au-dessus de l’ouverture. La possibilité de lui adjoindre un portillon individuel pour le passage d’un piéton n’est pas négligeable. Le second, formé d’un tablier de lames enroulables, se loge pour sa part dans un caisson sous plafond. Plus faible encombrement garanti de tous les équipements existants ! Enfin, à ne pas oublier non plus la porte battante à deux vantaux. Principalement la « française », avec ouverture sur l’extérieur. Authentique, généralement « belle à voir », elle ne convient toutefois pas aux devantures de maison en pente et dépourvues d’espace. A fortiori aux demeures qui donnent directement sur la rue.
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