Clémence Emery, une mémoire florale

Etudiante au lycée agricole et horticole de Thuré, Clémence Emery s’est qualifiée pour la finale nationale du Concours national de reconnaissance des végétaux.

Le7.info

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« Je réalise mon rêve. » Deux mois après sa qualification pour la finale nationale, Clémence n’en revient toujours pas. Lors de l’annonce des résultats, mi-avril, la jeune Poitevine s’est retrouvée « choquée » et « agréablement surprise » par sa victoire. En effet, ils étaient 100 à concourir lors des sélections régionales du Concours national de reconnaissance des végétaux, mais seulement cinq ont été sélectionnés. L’épreuve, ouverte aux étudiants en aménagements paysagers, production horticole et commerce/vente de végétaux ainsi qu’aux professionnels de ce domaine, évalue les participants sur leurs connaissances des végétaux : leur famille et nom vernaculaire et scientifique. Un domaine que l’étudiante en première année de BTS aménagements paysagers au lycée professionnel de Thuré connaît bien.

Le fruit d’une passion

Avant de pouvoir participer aux épreuves régionales, Clémence a d’abord remporté un concours interne, organisé au sein de son établissement. Elle a ensuite passé avec brio les deux épreuves imposées lors des sélections régionales : la première en intérieur évaluant la reconnaissance des plantes et de leur famille, la seconde en extérieur évaluant aussi la connaissance de leur caractéristique botanique. Clémence a appris 688 plantes différentes en trois semaines. Dotée de 
« quelques connaissances », elle s’est quand même imposé un rythme de révision intensif. « Tous les soirs de la semaine, j’apprenais quarante plantes différentes, le week-end je faisais des balades dans les parcs », confie-t-elle. Pour réussir, Clémence peut compter sur ses professeurs qui l’aident et la soutiennent.

Toutes ces compétitions ne sont pas nouvelles pour la jeune femme, qui a déjà participé au concours régional en 2023 à Dax, mais dans une catégorie inférieure. Ce qui lui a permis d’arriver mieux préparée. 
« On est toujours stressé avant un concours, mais l’avoir déjà fait m’a aidée. Je pensais être plus stressée », reconnaît-elle. Des concours auxquels elle participe par plaisir et passion, mais qui lui serviront dans sa future vie professionnelle. Ces connaissances lui seront en effet indispensables afin de réaliser son rêve : devenir paysagiste ou architecte-
paysagiste. Rendez-vous les 
1er et 2 octobre pour la finale nationale, au Parc Terra Botanica, 
à Angers.

Mila Lamothe 

DR

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