
Aujourd'hui
Il y a vingt-trois ans, le Futuroscope était un géant du loisir en péril, au bord du précipice même. La faute à des investissements mal sentis et une gouvernance du groupe Amaury assez erratique, ponctuée par un changement de nom lunaire : Planète Futuroscope. Deux décennies plus tard, le parc rayonne à coup de centaines de millions d’euros et inaugure à tour de bras. Le Covid et la crise économique provoquée par la guerre en Ukraine n’ont pas eu raison des velléités de la Compagnie des Alpes (CDA). Le Futuroscope avance, développe sa capacité d’hébergement, renouvelle ses attractions -75% de nouveautés en dix ans- et en récolte les fruits. Reste à savoir désormais si la CDA est condamnée tous les cinq ans à « remettre au pot » pour assurer la pérennité économique de l’entreprise. Laquelle a attiré comme un aimant une Arena, un simulateur de chute libre, fait « tourner » des hôtels, rayonner une Technopole à l'échelle nationale... La locomotive tire de plus en plus de wagons, ce qui fait à la fois sa force mais peut aussi se révéler une faiblesse en cas de baisse de régime.
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