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Les porte-parole du collectif ont été reçus, mardi après-midi, par le directeur régional des affaires culturelles. Même s'ils n'attendaient « pas grand-chose » de cette entrevue, ils sont ressortis « déçus ». « On ne comprend pas pourquoi l'Etat refuse le classement du théâtre, déclare Jacques Arfeuillère. Nous sommes le dernier rempart. Nous sommes déterminés à le protéger. » Grâce à la souscription lancée via une platerforme de crowdfunding, le collectif va pouvoir poursuivre ses actions en justice pour tenter de faire annuler le permis permis de construire et la vente de l'édifice. « Les cent cinquante contributeurs nous ont permis de récolter 5580€. Cela conforte la légitimité et la pertinence de notre combat et prouve que les gens sont loin de se désintéresser du sort du théâtre, comme certains peuvent le laisser à penser. » Jacques Arfeuillère promet que, dès qu'une «pelleteuse approchera du bâtiment, il y aura une procédure de référé ». En attendant les jugements du Tribunal administratif, le collectif poursuit sa mobilisation. Il organise, ce dimanche, à l'occasion des Journées européennes du patrimoine, la « 7e Fête du théâtre », place Leclerc. Au programme : musique, slam, danse et évidemment théâtre.
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