La fusion des hôpitaux de Lusignan et Poitiers a fait débat lors du conseil municipal. Retour sur les principales thématiques qui ont été discutées ce soir.

Florie Doublet

Le7.info

Santé. Le Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers et le centre hospitalier de Lusignan ont fusionné depuis le 1er janvier 2012. Cette décision devrait permettre de « développer un projet médical et un projet de soin commun et maintenir les hôpitaux de proximité dans de bonnes conditions », selon le maire, Alain Claeys. Pour Patrick Coronas, élu communiste, il s'agit d'« une fusion de deux entités très inégales ». « Je n'arrive pas à me faire un avis sur ce sujet. » Maryse Desbourdes (NPA), a, quant à elle, vivement critiqué cette fusion : « Sous prétexte de sauver des hôpitaux, on ne fait que rentabiliser des structures existantes, comme si la maladie pouvait engraisser les actionnaires ! » L'opposition, incarnée par Stéphane Bracconier, s'est montrée beaucoup plus optimiste : « Il faut cesser d'agiter des chiffons rouges concernant la privatisation des hôpitaux. Il faut plutôt rendre hommage à l'intelligence des élus locaux qui se mettent au service de l'aménagement du territoire et de la qualité des soins. »

Éducation.
« Pour la cinquième année consécutive, nous donnons un avis négatif sur la carte scolaire annoncée pour la rentrée prochaine. Mais cette année, le moral est tout de même meilleur. Nous nous réjouissons que l'Education soit la priorité du nouveau président de la République », a affirmé Laurence Vallois-Rouet.
Les fermetures de postes de maîtres G et maîtres E ont inquiété le maire. « Ils préparent le petit enfant à la vie en collectivité, a rappelé Alain Claeys. Ce passage de la famille à l'école peut être vécu comme un traumatisme et l'élève peut se mettre en situation d'échec scolaire. On ne se rend pas compte de leur importance. »

Associations. Les amis de la 9e brigade demandent une subvention à hauteur de 4 000 euros. Cette délibération, qui paraît anecdotique, a fait vivement réagir Maryse Desbourdes : « On en a un peu rien à faire, en quoi cette association est utile aux Poitevins ? Il y en a d'autres qui en ont autrement besoin ! J'espère qu'à ce prix-là, vous en faites partie ».
Une subvention de 30 000 euros a été accordée à l'association Journalisme et Citoyenneté qui organise les Assises du journalisme. « J'ai été quelque peu critique l'année dernière quant à cette dotation. Mais, au vu de la qualité des débats, je dois reconnaître que je me suis trompé », a déclaré Patrick Coronas.


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