Scénario catastrophe au Futuroscope

Un exercice grandeur nature a mobilisé près de cinq cents personnes, ce mardi après-midi sur le parc du Futuroscope. La simulation d'une attaque terroriste a permis de tester la réactivité des secours.

Antoine Decourt

Le7.info

Mardi 29 novembre,  13 heures. Cent cinquante personnes assistent à la projection de l’attraction « Astromouches » au cinéma Imax 3D, sur le parc du Futuroscope. Au cours de la séance, quelques spectateurs sont subitement pris de maux de tête et de vomissements. Au fil des scènes, les visiteurs tombent comme des mouches. 

En quelques minutes, les pompiers du Sdis 86 débarquent sur place. Les premiers examens cliniques  sont inquiétants et le verdict tombe : les visiteurs sont victimes d'une intoxication au gaz sarin. Les forces de gendarmerie sont appelées en renfort pour maîtriser les mouvements de panique. Cela ne fait plus aucun doute, le Futuroscope vient de subir une attaque terroriste... Que tout le monde se rassure, ce scénario catastrophe est une simulation.

Impressionnant dispositif

« Cet exercice grandeur nature doit nous permettre d'améliorer la prise en charge d'une situation réelle, explique Stéphane Jarlégand, directeur de cabinet du Préfet de Région. Le but principal est de tester la chaîne de commandement dans le cadre du plan départemental NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique). Ainsi, je dirige le poste de commandement opérationnel ici, sur le site du Futuroscope, tandis que le préfet supervise le centre opérationnel départemental, à Poitiers. Dans cette relation à distance, nous communiquons essentiellement par téléphone satellite et le système Antares. Une telle opération nous offre donc la possibilité de vérifier ces systèmes de communication, que nous utilisons trop rarement. »

Au total, cet exercice de sécurité civile a mobilisé près de cinq cents personnes. Les pompiers de Haute-Vienne et Charente-Maritime sont venus prêter main forte à leurs collègues poitevins. L'unité de formation militaire de la sécurité civile de Bordeaux a complété l’impressionnant dispositif (Sdis 86, gendarmerie, Croix Rouge, Samu...). 

« Ces tests sont généralement riches en enseignement, complète le directeur de cabinet. Par exemple, les précédents plans de simulation nous ont permis d'améliorer la communication avec la population. »

 

Reportage photo ci-joint

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