Le parking de l'Hôtel de ville  fermé pendant quinze jours

Depuis ce matin, les Poitevins ne peuvent plus stationner au parking de l'hôtel de Ville. La rénovation des sols notamment a nécessité sa fermeture pendant quinze jours. Quelles révolutions les automobilistes vont-ils découvrir à sa réouverture ?

Florie Doublet

Le7.info

Stationner dans le centre-ville de Poitiers n'est pas toujours une gageure. La condamnation du parking de l'hôtel de Ville jusqu'au 20 août, pour cause de travaux, a donc pu contrarier plus d'un Poitevin. « On s'est battu pour que la fermeture n'excède pas quinze jours alors que le travail est considérable », a annoncé le maire, Alain Claeys, à l'occasion d'une visite du chantier cet après-midi. Effectivement, la rénovation du parking s'avère plutôt impressionnante. Un petit coup de jeune sera donné au sol, aux murs et aux façades du bâtiment. ?Les automobilistes devront surtout s'habituer au nouveau système d'entrée et de sortie, qui a été entièrement repensé. Ils prendront leur ticket sur le côté gauche du parking (la sortie historique) et repartiront vers la rue Charles-Gide.
Mais la véritable bonne nouvelle reste élargissement des places de stationnement situées près de la rampe d'accès aux étages. En tout, 623 voitures pourront se garer au parking de l'hôtel de ville « On perd quarante places, note le maire. Cependant, beaucoup de gens se garaient à cheval sur deux emplacements pour ne pas abîmer leurs voitures. »
Cette rénovation a un coût global de cinq millions d'euros et s'achèvera véritablement en octobre. « Nous devons exécuter l'ensemble des travaux en un temps record. Les contraintes sont fortes et chaque jour apporte son lot de contrariétés techniques » affirme Laurent Lefèvre, chargé de l'ordonnancement, du pilotage et de la coordination du chantier.
Jusqu'à la réouverture, la mairie incite les Poitevins à se garer au parking Blossac. Son accès est gratuit le temps des travaux. « Certains disent qu'il est trop loin du centre-ville, mais je parie qu'à la fin de mon mandat, il connaîtra le même succès que les autres », prévoit Alain Claeys.

 

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