
Hier
La session du Conseil régional avait pourtant bien commencé. D'entrée, Ségolène Royal a pris la parole pour présenter un budget stable à 685M€, sans hausse d'impôt, ni recours à l'augmentation de la Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP). « Nous renonçons à 44M€. C'est un effort énorme, mais nous considérons que dans notre région, où la voiture est indispensable, cet argent doit rester dans la poche des contribuables », a rappelé la présidente. Même le Conseil économique et social (Ceser) semblait saluer la capacité d'autofinancement de la collectivité et un recours mesuré à la dette.
Et puis, il y a eu cette intervention d'Olivier Chartier. Le chef de fil de l'opposition a dénoncé « l'opacité de la gestion » et « le manque chronique d'informations sur les documents budgétaires ». L'état des prêts et des crédits-bail, du personnel titulaires et contractuels, ainsi que « tout ce qui concerne le ferroviaire », entre autres, ne figurent pas dans le budget soumis au vote. L'élu a réclamé la présidence de la commission des finances, un audit et le report du vote au 15 janvier.
Ségolène Royal a refusé en bloc : « Le Ceser ne se plaint pas », a-t-elle rétorqué en substance. Résultat, les seize membres de l'opposition ont quitté l'hémicycle et rejoint le public pour ne pas prendre part au vote. Ils ont confié le dossier à la commission d'accès aux documents administratifs, qui rendra son avis prochainement.
Le budget a toutefois été adopté. Mais pas par tous ! Un autre élu a brillé par son absence. A la fois membre fondateur, au plan national, d'un parti proche de l'UMP (UDI), et partie prenante de la majorité socialiste en local, Alexis Blanc a préféré rester en Charente-Maritime.
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