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Plus de 240 emplois sont menacés. Selon les syndicalistes, la fermeture entraînerait également « la disparition d'un savoir-faire français », car l'usine chasseneuillaise est la dernière à fabriquer des pistons pour voitures diesel dans l'Hexagone. « On demande une table ronde avec tous les acteurs locaux pour avoir des réponses. Les arguments de la direction ne tiennent pas, tous les indicateurs sont au vert en termes de productivité et de portefeuille clientèle. Le bilan 2013 est à l'équilibre ! », assure Thierry Lasnes, élu Force Ouvrière.
La patience des ouvriers, qui travaillent au ralenti, est mise à rude épreuve… « On peut les contenir un moment, mais je vous assure que d'ici peu de temps, ça va exploser ! Et ça peut faire mal, très mal », prévient Alain Grelaud, également élu FO. Si rien n'évolue, le site devrait fermer ses portes au dernier trimestre 2014.
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