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Sénatoriales : Bruno Belin et Yves Bouloux dans un fauteuil
Date : dimanche 27 septembre 2020
Sans surprise, Yves Bouloux et Bruno Belin ont remporté ce matin les élections sénatoriales, à l’issue du premier tour (1 195 votants, 1 150 exprimés). L’ancien maire de Montmorillon, élu en 2017, a obtenu 714 voix. Le président du Département a, lui, décroché la confiance de 767 grands électeurs, soit plus de 66% des voix. Un résultat historique. Bruno Belin fera son entrée au Palais du Luxembourg dès cette semaine puisque l’élection du président est prévu jeudi. Il a en revanche jusqu’au 2 novembre pour passer la main au Département. Gisèle Jean termine troisième de ce scrutin avec 352 voix recueillis, devant l’élu régional écologiste Thierry Perreau (285). Le délégué départemental du RN Arnaud Fage ferme la marche (34 voix). Les réactions...
Bruno Belin (divers-droite), élu sénateur de la Vienne : « Autant de voix (767), ce n’est jamais arrivé. Je suis forcément touché par ce résultat qui m’oblige désormais. Je crois que c’est surtout le travail de l’équipe départementale qui a été salué à travers mon élection. Les élus locaux ont confirmé cette confiance. Ma succession ? La candidature d’Alain Pichon, si elle se confirme, est pleine de bon sens et a des raisons d’exister. Ce sera à l’équipe de se prononcer. Nous avons un séminaire de la majorité le 17 octobre pour en parler et préparer les élections départementales. Notre objectif sera de gagner encore plus de cantons. Je mènerai cette campagne, c’est un engagement moral vis-à-vis de mes collègues. Il y a un bilan à défendre et des projets à présenter. »
Yves Bouloux (LR), réélu : « C’est un score honorable. On a fait campagne en passant dans presque toutes les communes. On a fait le job. C’était important que nos électeurs puissent avoir un contact direct avec nous. Le binôme, c’était la meilleure chose à faire. J’ai récolté un peu moins de voix que Bruno, qui est président du Département, un excellent président. Après, c’était une élection un peu bizarre avec seulement cinq candidats pour deux places, alors que nous étions huit pour un siège en 2017... »
Gisèle Jean (divers-gauche) : « 352 voix (30,4%), c'est un score historique pour la gauche dans la Vienne qui montre que le rassemblement est possible. Une très grande partie de nos électeurs ont également voté pour Thierry Perreau (285 voix), le candidat écologiste. Les grands électeurs ont ainsi exprimé une volonté d'un autre mode de développement plus coopératif et solidaire entre territoires. Nous remercions ceux qui nous font confiance et nous restons à l'écoute de toutes et tous sur le territoire. »
Thierry Perreau (EELV) : « J'avais fait 3,25% il y a trois ans. On passe d'une marge à une expression. C'est un reflet de ce que j'ai observé à la rencontre des élus. C'est l'expression d'une envie de changement. A chaque élection son potentiel ! Je suis très heureux des rencontres faites, je me retrouve dans ce résultat. Il y a une dynamique écologiste. Je n'ai pas de regret, on ne peut pas jamais faire deux élections. La surprise, c'est qu'il n'y ait pas eu plus de candidatures de gacuhe. Mais je remarque aussi que beaucoup de grands électeurs de droite ont osé un panachage. Le paysage bouge. »
Arnaud Fage (Rassemblement national) : « Alors que nous ne disposions que de deux grands électeurs dans la Vienne, notre binôme a recueilli 34 voix contre 21 voix lors des dernières élections sénatoriales de 2014, soit une progression significative. Nous avons obtenu un nombre de voix beaucoup plus important que les grands électeurs identifiés RN. C’est donc un grand succès. »
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