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Après sept mois de fermeture, le premier parc de loisirs de Nouvelle-Aquitaine accueille ses clients les bras ouverts, avec notamment un nouveau spectacle nocturne baptisé La Clé des songes.
De la joie et des émotions. Voilà ce que le Futuroscope inocule à ses visiteurs depuis sa réouverture à la mi-juin. Après une longue parenthèse covidée, l’insouciance est de retour dans les allées du parc. Seuls le port du masque et la présence de distributeurs de gel hydroalcoolique rappellent le contexte sanitaire. Pour le reste, c’est open bar sur les activités, à l’intérieur des attractions et aussi à l’extérieur. Du 17 juillet au 28 août, le parc propose aux familles des animations en plein air, dont un show inédit baptisé Circus riders, à base de VTT, trial, BMX, trottinette, free running…
Si Objectif mars a constitué le plus gros investissement de l’histoire (18M€), La Clé des songes est LA nouveauté de 2021 (2M€). En salle d’attente pendant près de six mois, le show nocturne a pris son envol fin juin. « Grâce à ce show, on renoue avec nos fondamentaux », estime Olivier Héral, le directeur de la création. Et quoi de mieux qu’interroger notre capacité à rêver dans une période de crise sanitaire qui nous a largement éloignés les uns des autres et a obéré notre capacité de projection ?
Pouvoirs oniriques
L’histoire a été imaginée en collaboration avec l’agence parisienne ECA2 et le consultant Yves Pépin, qui compte trois spectacles nocturnes à son actif : Le Lac aux images, Le Mystère de la note bleue et Le Miroir d’Uranie. « Il a une affinité particulière avec le Futuroscope... » Sur 22 minutes, on suit donc les aventures de la scientifique Ada et du marchand de sable, à la recherche de cette fameuse clé des songes aux pouvoirs oniriques. Avec sa voix terrifiante et son impressionnant râle, Gros Cauchemar se dresse sur leur route, mais les deux complices vont trouver le moyen de voyager à travers le monde des rêves...
On apprécie les dispositifs techniques utilisés. Si le lac sert toujours de décorum, le show s’enrichit de nouvelles fontaines 3D, de projections laser et d’un mât central de 7 mètres, duquel jaillissent flammes et jets d’eau. On n’en perd pas une miette. Surtout, l’impression visuelle laissée par La Clé des songes est assez aboutie. ECA2 a réussi le tour de force de « recycler » le décor du précédent spectacle, une structure composée de 157 facettes triangulaires. « L’un des gros challenges a été de trouver le rythme, pour qu’il n’y ait pas de temps mort entre les différents tableaux », reconnaît Charline Munnier, directrice artistique d’ECA2. Au total, une cinquantaine de personnes (scénariste, comédiens, scénographe, techniciens, compositeurs...) ont travaillé sur ce spectacle appelé à durer cinq ans. C’est un peu la cerise sur le gâteau pour les visiteurs, le clou d’une journée entre sensations et découvertes.
Plus d’infos sur futuroscope.com.
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