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Originaire du Loudunais, Céline Grandioux se passionne depuis des années pour l’équitation western, pratiquée dans les ranchs américains. Du 3 au 7 novembre, au Texas, elle participera au championnat du monde de la discipline.
Elle n’est plus qu’à quelques jours de réaliser son « rêve américain ». Du 3 au 7 novembre, Céline Grandioux participera au championnat du monde d’extreme cow-boy race, une discipline de l’équitation western. L’épreuve consiste en une course de vitesse sur différentes surfaces et du travail de ranch, à savoir tri du bétail, maniement du lasso… Une immersion dans l’univers des cow-boys. « J’ai toujours aimé la culture américaine, je suis assez fan de country », confie la cavalière qui a grandi à Véniers, près de Loudun.
Issue d’une famille passionnée par les chevaux, Céline s’est initiée à l’équitation classique « avant de savoir marcher ». Elle a découvert sa version « western » il y a une dizaine d’années, à l’occasion du Salon du cheval de Lyon. « La relation avec l’animal me correspond davantage, explique-t-elle. Ici, on se sert du poids du corps, de la pression des jambes pour le diriger, pas en tirant sur les rênes. On demande au cheval, on ne l’oblige pas. Il n’y a jamais de brutalité. »
Sans son cheval à Dallas
La jeune femme est donc allée apprendre cette forme d’équitation importée des Etats-Unis dans un ranch de l’Essonne. Elle s’est très vite découvert un talent pour la compétition. Céline a remporté plusieurs titres de championne de France (2017, 2018) en « intermédiaire », et a triomphé, cette année, dans deux catégories (intermédiaire et non pro). En 2019, elle s’est même fait une place dans le top 10 européen. « Il faut bien sûr avoir l’esprit de compétition, mais avant tout souhaiter l’harmonie avec le cheval, dit l’attachée de direction de 32 ans. Sans confiance mutuelle, on n’arrive à rien. »
Céline s’attaque désormais au championnat du monde -une première pour elle- non sans ambition. Actuellement en quatorzaine au Canada en raison des restrictions sanitaires, la seule Française engagée part toutefois avec un handicap certain : elle sera en effet privée de Whisper « Deluxe Go Slow », son étalon de race quarter horse, et va devoir louer sur place un cheval qu’elle ne connaît pas. Cette difficulté ne devrait rien enlever à son plaisir de représenter son pays sur la plus grande compétition de la discipline. Et à cette occasion, elle espère contribuer à faire connaître l’équitation western en France. Tout en vivant sa passion au triple galop.
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