L’Agence Automobilière, 
l’intermédiaire de confiance

Ancien responsable commercial d’un grand groupe, Alain Nicolas vient d’ouvrir une antenne du réseau L’Agence Automobilière à Poitiers. L’enseigne alsacienne applique le fonctionnement de l'immobilier à la voiture.

Arnault Varanne

Le7.info

En septembre, 490 699 voitures ont changé de main dans l’Hexagone, soit une baisse de 11,6% par rapport à septembre 2020. Mais la baisse est surtout liée aux difficultés du neuf, alors que le marché de l’occasion connaît un essor important, notamment les véhicules récents très prisés. « Les prix s’emballent sur ce segment », confirme Alain Nicolas. Le Poitevin a ouvert il y a quelques semaines une franchise de L’Agence Automobilière à Poitiers, tout près de la Porte de Paris. Né en Alsace en 2024, le réseau compte une centaine d’agences en France. Son concept est simple : appliquer les recettes de l’immobilier à l’automobile.

« Le fondateur ne trouvait pas normal que tout le monde tremble en achetant ou en vendant un véhicule », avance le gérant poitevin. Alors ses collègues et lui-même font un état des lieux du véhicule à vendre, une évaluation, des essais, une réservation avec un compromis de vente... Bref, ils jouent les intermédiaires de A à Z, en assurant eux-mêmes la promotion des annonces via leur plateforme et Le Bon Coin, incontournable. Terminés les appels et SMS farfelus, L’Agence Automobilière filtre les contacts. La prestation a un coût, fonction du prix de vente du véhicule. « L’objectif étant d’arriver à un tarif net vendeur plus intéressant qu’une reprise en concession et un tarif de vente moins élevé aussi. » Au-delà d’une garantie minimale entre trois et six mois-, L’Agence Automobière propose évidemment des services annexes, payants, comme l’extension de garantie, le financement...

Le réseau gère en permanence entre 3 500 et 4 000 voitures avec une moyenne de 700 ventes mensuelles. A l’échelle locale, Alain Nicolas sait qu’il lui faudra du temps pour se faire connaître, avec des concurrents (BHCar, Ewigo...) bien implantés. « Le concept fonctionne sur la confiance et le bouche-à-oreille », estime l’ancien responsable commercial d’une enseigne de vêtements professionnels. Lui-même est un passionné de voitures de sport.

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