Dans la grande famille du Grand Poitiers Handball 86

Le 7 consacre cette saison une série aux supporters. Nouvel épisode avec les fans du Grand Poitiers Handball 86, pour la plupart tous très investis dans le club. Des jeunes aux seniors, toutes les équipes se soutiennent en match ou à l’entraînement, dans un esprit « très familial ».

Steve Henot

Le7.info

Samedi soir, dans leur antre du Bois-d’Amour, ils ont entonné un tout nouveau chant pour soutenir les féminines de Nationale 2. De quoi galvaniser les Poitevines qui se sont hélas inclinées contre Bléré (27-30), un concurrent direct pour le maintien. Les supporters du Grand Poitiers Handball 86 ont joué leur rôle à plein, comme souvent à domicile, en faisant résonner leurs voix et les tambours du club. « Comme je faisais de la percussion, j’ai entraîné quelques spectateurs à faire du bruit pendant les matchs », sourit Salomé Griseau, ex-gardienne de la Prénationale. Les joueuses de la réserve sont toujours là pour encourager les copines de l’équipe fanion. « J’ai des amies dans la N2, je fais souvent des live vidéo sur leurs matchs, notamment à l’extérieur, témoigne Hanaë Mailloux, demi-centre arrivée au club il y a deux ans. Quand on ne le fait pas, il y a toujours quelqu’un pour demander le score sur Facebook. » 


Car à défaut d’une structure associative, les supporters du 
GPH 86 ont l’habitude de se retrouver sur le réseau social, où ils partagent tout de leur club. Les performances, les blessures, les naissances et autres initiatives solidaires… Même au plus fort de la crise sanitaire, quand il n’y avait plus de compétition, ils ont continué à animer le groupe avec des challenges vidéo et articles de presse. Comme si la saison ne s’était jamais arrêtée, ou presque. 
« Ça rapproche les gens, convient Hanaë, qui coache également des jeunes. Je suis entrée en contact avec des personnes que je ne connaissais pas. »


« On a envie de 
s’investir pour eux »

Cet espace existe depuis 2018 et revendique désormais près de 600 membres. Bénévoles, familles de jeunes, de joueurs, et joueurs eux-mêmes… « Certains ont quitté le club depuis plusieurs années, mais continuent de le suivre via Facebook, confie Fabrice Grellier, qui en est à l’initiative. On était plusieurs personnes, beaucoup de parents d’enfants en équipe de jeunes, à se retrouver en tribunes pour les matchs de l’équipe première. On a vu la possibilité de dynamiser nos échanges. » Si le premier administrateur est moins actif depuis que ses fils ne sont plus au club, il assure rester lui-même 
« très attentif » aux résultats de l’équipe fanion masculine. « Les enfants sont souvent coachés par ces joueurs-là, ça donne envie de s’investir pour eux en retour. » Le père de famille se rappelle que six d’entre eux étaient venus encourager les moins de 13 ans, lors d’une finale départementale.


« Chaque joueur est parrain d’une équipe de jeunes, explique Régis Debare, co-président du Grand Poitiers Handball 86. On ne leur impose rien, mais on essaye de leur expliquer qu’il faut donner du temps pour le club. » Un message qui passe d’autant mieux que les équipes fanions comptent des éléments du cru. « Chez les hommes, cinq sont d’ici. Par exemple, le père de Thomas Bardon joue toujours en loisirs. » De quoi favoriser une grande émulation entre toutes les composantes des Griffons. « On aime bien voir ce que font les jeunes, assure Salomé. C’est un club très familial. »


DR

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