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Le 29 avril, le Futuroscope a ouvert un nouveau restaurant, accolé à l’hôtel Station Cosmos. Au Space Loop, les plats traversent la salle dans un grand huit avant d’atterrir sur la table. On a testé pour vous.
Attention au torticolis ! C’est un drôle de manège qui se joue depuis le 29 avril à la table du Space Loop. Avant d’arriver entre les mains des clients, les plats glissent, virevoltent au fil d’un circuit aérienvw -un kilomètre de rails !- aussi étonnant que spectaculaire. Ça part dans tous les sens alors mieux vaut être attentif ! Le nouveau restaurant du Futuroscope est une expérience gastronomique des plus singulières, dont le parc s’est offert l’exclusivité en France pour les trois prochaines années.
Né en Allemagne, ce concept de RollercoasterRestaurant© étoffe l’offre « expérientielle » du nouvel hôtel Station Cosmos, qui vante une immersion dans une base spatiale. « Ici, on a l’expérience tout autour de l’assiette », plaide Franck Floze, le directeur des ventes du Futuroscope. Outre le ballet des assiettes -ou plutôt des cassolettes, plus pratiques pour glisser- l’établissement impose un décorum de « cantina » futuriste conviviale, bien qu’un peu sombre. Le parc assure que des éclairages seront ajoutés prochainement pour mieux profiter du spectacle, notamment le soir.
Pas de casse à l’arrivée
Forcément, on peut s’interroger sur l’état de la nourriture après son passage sur les rails, surtout si le plat a pris l’un des deux loopings au menu. Pas de mauvaise surprise à noter, l’entrée Station Cosmos (saint-jacques et gambas en cylindre, granulat de quinoa iodé, salade de wakame, gingembre, mangue) est tout à fait présentable en dépit d’un trajet qui n’a rien de linéaire ni de tranquille. Autant dire que des ajustements se sont imposés avant l’ouverture au public. « Il a fallu renforcer la texture de la chantilly sur les desserts pour qu’elle tienne jusqu’à l’arrivée », illustre Franck Floze. Seules les boissons sont servies par du personnel, dans des bouteilles en verre. Côté carte, on reste sur du bistronomique classique, « vegan friendly » : fish’n chips, burger-frites, poké bowl… Rien qui ne sorte de l’ordinaire, pour une fourchette de prix relativement raisonnable. « Tout est fait maison », précise Franck Floze.
Ouvert à tous et pas seulement aux visiteurs du Futuroscope, le Space Loop peut accueillir jusqu’à 208 personnes en simultané, sur 16 tables. « Nous avons une capacité d’accueil de 1 000 couverts par jour », ajoute le directeur des ventes. Attention, il faut réserver sa table en ligne au préalable, en sélectionnant le créneau de son choix. En seulement une semaine d’ouverture, Franck Floze se dit agréablement surpris de la fréquentation du Space Loop, alors que le restaurant n’a pas encore été inauguré. Et à voir les familles, enfants comme adultes, les yeux rivés sur le plafond, sourire aux lèvres et smartphone à la main, on se dit que le Futuroscope a sans doute converti l’essai.
Informations et réservations sur futuroscope.com
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