ImpaQt, encore et toujours

Spécialiste de l’apprentissage des langues, du management et de la communication, ImpaQt vient de souffler ses 
35 bougies. Son fondateur Richard Bowcott prépare sa succession à la tête de la PME poitevine, au « profit » de Géraldine Berruto.

Arnault Varanne

Le7.info

Cinq salariés à temps plein, dix intervenants ponctuels, 500 000€ de chiffre d’affaires... ImpaQt a réduit la voilure par rapport au début des années 1990, où la PME a compté jusqu’à 8 agences en France, 
2 en Angleterre et 55 salariés ! 
Mais à l’heure de regarder dans le rétro, le co-fondateur et dirigeant Richard Bowcott ne regrette rien. Il a fêté les 35 ans de son entreprise début janvier, une longévité « rare dans le domaine de la formation, notamment en langues », souligne-t-il. Celle-ci s’explique par les méthodes développées, où les apprenants ne se situent pas en bas de la pyramide mais à égalité. « Je me rends compte que cette réflexion sur le comment apprendre à apprendre est toujours d’actualité... »

Mmapper en fil rouge

Chez ImpaQt, les langues, la communication, la pédagogie et le management font partie des fondamentaux. D’Inter mutuelles assistance à Schneider, en passant par Fenwick, Richard Bowcott et ses collaborateurs ont accompagné de très grands groupes mais aussi des entreprises de taille intermédiaire. ImpaQt a développé une méthode de développement personnel et professionnel qui tient en un mot : Mmapper, comme Miroir, méthode, action, projet, plaisir, effort et risque. Sept piliers dont Richard Bowcott vous avait présenté les tenants et aboutissants dans les colonnes du 7, au cours de la saison 2018-2019. Un livre est né de cette méthode. Si la démarche séduit autant, c’est qu’elle permet d’acquérir 
« plus que des connaissances, un savoir-faire et un savoir-être ».
 Les parcours de formation sont individuels et collectifs. « Nous croyons en la richesse de la diversité, la puissance de l’intelligence collective et l’efficacité du co-développement », appuie le dirigeant.

Autant dire qu’ImpaQt doit faire preuve de beaucoup de force de persuasion pour commercialiser des programmes de formation de dix à douze jours quand certains de ses concurrents proposent une journée. « On ne cherche pas du boulot mais des personnes avec lesquelles travailler, c’est très différent. » D’une certaine manière, Richard Bowcott et ses équipes ont popularisé le terme de 
« facilitateur » dans le monde de la formation. Reste désormais à pérenniser l’activité, sachant que les langues représentent encore 50% du chiffre d’affaires de la structure. Ce sera bientôt le défi dévolu à Géraldine Berruto, co-gérante depuis cinq ans et destinée à prendre les rênes seule. L’ancienne professeure de maths en Angleterre veut 
« continuer à mettre en place des solutions d’accompagnement dans lesquelles nous croyons ». Chez ImpaQt, on a carrément inventé le verbe « mmapperiser ». Tout est dit.

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