Hier
Après son succès à Andrézieux-Bouthéon (86-94, ap), le PB86 est en ballotage favorable pour rejoindre la finale des play-offs de Nationale 1. Match retour vendredi avec une salle pleine à craquer. Gare à la réaction d'orgueil des joueurs de la Loire.
Cinq matchs de play-offs, cinq victoires. Le PB86 marche sur l’eau depuis quelques semaines, sur le plan comptable avec une redoutable capacité à voyager. On l’a encore vu vendredi dernier à Andrézieux-Bouthéon, où les Poitevins ont empoché la première manche de la demi-finale. On leur promettait l’enfer dans le palais des sports local, ils y ont survécu, et mieux que ça même, avec un duel au couteau achevé après deux prolongations (86-94). Cardiaques, prière de s’abstenir ! La première mi-temps a donné le ton de la soirée et rappelé aux hommes d’Andy Thornton-Jones que rien ne leur serait donné dans cette série. Sous l’impulsion de Burrows, entre autres, l’équipe de la Loire a compté jusqu’à quatorze unités d’avance au plus fort de la tempête. Et puis la mécanique poitevine s’est mise en route, réduisant l’écart à la pause et fondant sur les Foréziens au retour des vestiaires, notamment grâce à Bali Coulibaly.
La deuxième période a ressemblé à un chassé-croisé un jour de grand départ. Et chacun sait que la Loire peut être très empruntée sur la route des stations de ski. Les joueurs de Laurent Pluvy se sont un temps détachés dans le troisième quart, jusqu’à ce que Stockard remette les compteurs à zéro (57-57). Sous l’impulsion d’un duo d’intérieurs Diarra-Diop incandescent (33pts), Andrézieux a fait mieux que résister aux assauts extérieurs. Cependant, le PB a de la ressource et a pu compter, outre Courtney Stockard et Keith Omoerah, sur l’apport de Jonathan Jeanne (8pts, 4rbds, 14 d’évaluation), impactant sur le parquet. Au-delà, Jim Seymour a sorti la tenue de gala au meilleur moment, cumulant 20pts, 8rbds et 27 d’évaluation. Son sang-froid dans « l’extra-time » sur la ligne des lancers a sans doute fait basculer cette première manche irrespirable. On remarquera au passage l’apport défensif de Kevin Mendy, qui a donné 22 bonnes minutes.
Au sortir de cette première bataille, le PB86 est clairement en position de force avant de recevoir Laurent Pluvy et sa bande. Reste qu’en huitième de finale, Dumortier, Burrows et leurs coéquipiers avaient croqué Mulhouse deux fois sur son parquet. La prudence reste donc de mise à l’heure des projections. On ne tirera pas davantage de plans sur la comète dans l’autre demie, même si Loon-Plage a encore épaté la galerie au palais des sports de Caen. Disons que chaque jour qui passe dégage un peu plus la route qui mène vers la Pro B.
DR Solotiana
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