Il vend ses pâtisseries en ligne

Lauréat du Réseau Entreprendre en 
Poitou-Charentes, Fabien Soares a fondé sa pâtisserie en ligne il y a un an. Le Neuvillois a d’autres ambitions pour la suite.

Chris Ferreira

Le7.info

Il est revenu à ses premières amours ! Depuis près d’un an, Fabien Soares, a fondé Napaj, une pâtisserie signature haut de gamme et en ligne, à Neuville-de-Poitou. « L’expérience engrangée grâce à ma startup m’a beaucoup aidé. » Et à ses yeux, il aurait été difficile de ne pas renouer avec ce métier « créateur, technique, exigeant mais surtout passionnant ». Dans sa démarche, le Limougeaud d’origine peut compter sur le réseau Entreprendre en Poitou-Charentes, dont il est l’un des lauréats dans la Vienne. « Pendant deux ans, mes pairs partagent leur savoir-faire. Je peux donc prendre des décisions éclairées. »

Fabien Soares livre ses pâtisseries dans toute la France. « Si le client passe commande à 16h, la livraison est effectuée le lendemain à 13h. » Celle-ci est réalisée grâce à Chronofresh ou Clémence & Antonin. « Le transport permet de conserver la température à 4°C. » Mais cet artisan a également une astuce pour livrer des préparations tout en évitant la casse. « Le montage des gâteaux et de l’écrin est différent. Nous revisitons les diverses recettes pour rendre le transport compatible. »

Voir toujours plus grand

L’artisan ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. A l’avenir, il espère bien développer davantage son offre. « Pour l’instant, on l’a lancée à destination des professionnels. » L’objectif étant de leur permettre de mettre, sur leur carte, des desserts et des pâtisseries. 
« A l’heure actuelle, les restaurants ne disposent pas toujours d’une équipe pour faire la pâtisserie en interne ».

Si aujourd’hui les sollicitations proviennent principalement de Marseille, Dijon, Toulouse ou encore Bordeaux, Fabien Soares espère bien développer son offre dans les territoires ou départements d’outre-mer. Il ne s’interdit pas non plus de viser l’étranger : « le Japon, New York… ». Pour cela, l’artisan compte d’abord rénover 1 000 des 1 200m2 du grand corps de ferme qu’il a acquis. « Proposer une offre d’hébergement pour organiser des événements à moyen terme est également envisageable », annonce-t-il.

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