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Enseignante en activité physique adaptée, Aurore Paris propose aux femmes enceintes des ateliers où l’essentiel est de passer un bon moment… en dansant.
Ce jour-là, la séance a lieu au Fief de Grimoire, à Poitiers. Aurore Paris a poussé les meubles de la salle de réunion, gonflé d’énormes ballons et calé sa playlist. Elise et Emilie, deux futures mamans, ne vont pas tarder. Baptisé « danse et grossesse », l’atelier qui s’annonce est, comme son nom l’indique, dédié aux femmes enceintes désireuses de s’offrir un petit moment rien qu’à elles autour de la danse. Car, « hormis en cas de contre-indication médicale, on peut danser du début à la fin de la grossesse », assure Aurore. Enseignante en activité physique adaptée, la jeune femme a d’abord travaillé avec des personnes à mobilité réduite, âgées ou en situation de handicap, avant de développer sa propre activité à destination des futures mamans, des jeunes parents et des bébés. « Je venais d’avoir mon premier enfant quand je suis entrée en Staps et je me suis rendu compte que les profs n’étaient pas formés à la femme enceinte, au post-partum. Ils ne savaient pas quoi me faire faire. » La jeune femme a profité de la période du Covid pour se former sur les spécificités de la femme enceinte. Et comme elle avait « toujours dansé pendant [ses] grossesses », elle a tout naturellement associé les deux, en s’appuyant sur sa longue pratique. « Classique, jazz, hip-hop, danse africaine… j’ai testé plein de trucs, confie Aurore qui était en primaire lorsqu’elle a fait ses premiers pas chorégraphiés. La danse permet de relâcher toutes les tensions, les émotions. Elle a toujours été ma thérapie, elle m’a permis de prendre soin de moi, de mon corps. »
Joindre l’utile à l’agréable
Nul besoin pour autant d’avoir déjà dansé pour participer aux ateliers « danse et grossesse » qu’elle propose. Toutes les futures mamans sont les bienvenues. « La danse a un effet bénéfique contre le diabète gestationnel, la prise de poids, et elle favorise le bien-être de la maman et du bébé, souligne Aurore. Une maman active, c’est un bébé qui présente moins de problèmes de poids ensuite. » Sans oublier qu’il « bénéficie aussi de l’endorphine, l’hormone du bonheur, produite lors de l’activité physique ». Celle-ci, évidemment, doit être adaptée. Après un petit échauffement, comprenant « des mouvements qui permettent de libérer le bassin » -potentiellement utiles lors de l’accouchement à suivre-, Aurore propose aux futures mamans une courte chorégraphie. « L’objectif est de se déconnecter pour être dans le mouvement, cela reste dynamique sans être violent. » Pas de pression donc, rien que de la détente. « Je ne me suis pas réinscrite à la danse à la rentrée, explique Elise, enceinte de 7 mois, mais ça me manque. » Emilie, de son côté, est venue « pour la découverte ». Ses souvenirs de danse sont lointains. « Je veux surtout me détendre et m’amuser », confie la future maman, dans son 8e mois de grossesse. De toute façon, « ce n’est pas un cours de danse, rassure Aurore, l’attention n’est pas portée à la technique ». En dehors du Fief de Grimoire, la professionnelle propose ses ateliers au cabinet de sages-femmes de Bel-Air ou encore à Bulle de Bien-être, à Poitiers.
Contact : 06 33 33 68 99. Facebook et Instagram Aurore Paris APA.
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