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Gladiator, le retour. Le deuxième péplum signé Ridley Scott ne ménage pas ses effets -spéciaux- et (re)plonge avec violence dans les luttes de pouvoir de la Rome antique. Les amateurs apprécieront.
Vingt-quatre ans après un premier opus devenu une référence parmi les peplums made in America, Ridley Scott revient avec Gladiator II, une superproduction truffée d’effets spéciaux, grouillant de figurants et largement arrosée d’hémoglobine.
Paul Mescal, alias Hanno - ou Lucius-, a succédé à Russel Crowe, le Maximus de Gladiator, dans le rôle du héros musclé et déterminé, maniant aussi bien le sabre que les vers de Virgile. Commodus (Joaquin Phoenix) aussi a disparu, remplacé au rang des potentiels « méchants » par le général Marcus Acacius (tourmenté Pedro Pascal) et par le maître des gladiateurs Macrinus (nonchalant Denzel Washington). Pour le reste, l’empereur Marc Aurèle est mort, Rome est aux mains des frères Geta et Caracalla -inquiétants Joseph Quinn et Fred Hechinger- dont la folie n’a d’égale que la cruauté. Du premier opus – et côté gent féminine-, il ne reste guère que Lucilla, la fille de Marc Aurèle toujours incarnée par Connie Nielson, et Rome bien sûr. Ridley Scott s’offre même une visite en drone de la cité antique -si, si, si !- avec des vues imprenables sur le Colisée. Balançant entre images virtuelles et tournage réel, la réalisation est soignée et terriblement lyrique, le casting réussi, les références historiques omniprésentes à défaut d'être toujours précises, l’intrigue cohérente et la bande-son à la hauteur du spectacle, tantôt menaçante, tantôt apaisante. Mention spéciale pour les scènes de batailles, savamment chorégraphiées mais incroyablement nombreuses. Et d’une rare brutalité ! Allergiques à la violence et au sang, s’abstenir*. Idem pour les traumatisés des Dents de la mer (Spielberg, 1975). Reste que pour les amateurs de grand spectacle mâtiné de testostérone, Gladiator II tient ses promesses et se joue de l’ennui, malgré ses deux heures et demie.
(*)Interdit aux -12 ans.
Action, drame, de Ridley Scott, avec Paul Mescal, Pedro pascal, Connie Nielsen, Denzel Washington.
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