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Flatulences, nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées... Bon nombre d’entre vous (44%) ont été victimes de troubles digestifs, responsables de 36% des abandons lors de courses. Même si ces symptômes sont bénins, il ne faut pas négliger votre appareil digestif. Les facteurs de risques sont la haute intensité (supérieure à 70% de VO2 max), l’effort prolongé (au-delà de 3 heures), la chaleur, la déshydratation, manger une demi-heure avant l’effort et la prise d’antiinflammatoires (AINS).
Quelques conseils... D’abord, tentez d’identifier les facteurs prédisposant à ces troubles. Mangez mieux avant l’effort. Evitez les excès de protéines et de lipides, diminuez les céréales, les fibres, les laitages, les fruits, le café, le thé qui sont souvent mal tolérés.
Pendant l’effort, apportez des glucides (glucose, maltodextrine), limitez les protéines, évitez les fibres et les lipides et hydratez-vous. Entraînez votre système digestif, lui aussi a besoin de s’adapter. Lors de l’entraînement, ingérez 90g de glucides par heure, une fois par semaine, pendant 4 à 6 semaines. Une supplémentation : les antioxydants, les probiotiques et les acides aminés L-citruline et L-arginine, pourront améliorer le confort digestif.
Attention à la chaleur, elle fragilise le système digestif. Adaptez-vous en vous entraînant sous la chaleur. Attention, la prise d’antiinflammatoires aggrave les troubles digestifs. En résumé, prenez soin de votre confort digestif mais attention aux régimes trop restrictifs. L’alimentation doit rester variée pour couvrir tous vos besoins. C’est comme pour l’entraînement, il faut être progressif pour une meilleure adaptation !
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Maître de conférences universitaire et praticien hospitalier au sein du service d’endocrinologie, diabétologie, nutrition du CHU, le Dr Héléna Mosbah est à l’initiative d’un projet de recherche sur l’impact précoce de l’obésité sur le fonctionnement rénal et la survenue de complications cardio-vasculaires.