
Aujourd'hui
On dit souvent que l’exemple vient d’en haut. D’un entraîneur de foot en train d’insulter un arbitre sous les yeux de centaines de milliers de gamins. D’un ancien Président de la République, à peine condamné à cinq ans de prison ferme, qui s’en prend à la justice coupable, à ses yeux, de tous les errements. Je pourrais multiplier les illustrations à l’envi. Ils et elles sont nombreux à occuper des fonctions prestigieuses -privilégiées même- et à se soustraire quand bon leur semble à la plus élémentaire des règles qui leur incombe : l’exemplarité. Si la violence, d’abord verbale, vient d’en haut, comment imaginer qu’elle ne ruisselle pas ? C’est hélas le cas. Elle s’exprime au guichet des bailleurs sociaux comme à la caisse du supermarché, au bar comme au bord des terrains de foot. Loin de moi l’idée de jeter l’opprobre sur les puissants, mais admettez que leurs faits et gestes déplacés peuvent désinhiber beaucoup de gens. Ça n’excuse rien, mais ça explique certains comportements déviants. Face à cela, zéro tolérance, bien sûr.
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