NOTRE-DAME A BON COMPTE
Dans le secteur Notre-Dame, la restauration connaît une légère augmentation de son chiffre d’affaires (+ 4,5%). Situation plus critique pour la culture-presse-loisirs (-9,5%) et les services à la personne (-5%). Le prêt-à-porter, lui, s’en tire à bon compte (+0,6% sur septembre-décembre). Les données sont cependant contrastées entre la sinistrose de la rue du Marché et l’activité visiblement florissante de la rue de la Regratterie.
GAMBETA ET CORDELIERS RESISTENT
La mode est particulièrement représentée autour des Cordeliers (rues Gambetta, Marne, Grandes-Ecoles, Lepetit…). Elle tient relativement bien la barre avec, au final, une certaine stabilité du chiffre d’affaires (-1,1%). Les commerçants notent une baisse générale de fréquentation, quel que soit le secteur. Les Poitevins ne se baladent plus, passent moins devant les boutiques et succombent peu aux achats d’impulsion. Ils se garent dans un parking pour une raison précise, achètent un produit précis et repartent. Conséquence : les marques présentes uniquement en centre-ville ou qui visent des catégories très particulières de la population s’en sortent mieux. L’effet «Cordeliers», autrement dit le fait que les commerces soient regroupés dans une structure, ne change pas la donne.
LA PLACE LECLE RC VOIT ROUGE
C’est indéniable, c’est au Sud, dans le secteur allant de la Tranchée à la place Leclerc, que les chiffres sont les plus alarmants. Le secteur bar-restauration maîtrise en partie la chute sur certaines enseignes de la rue Carnot, mais l’ensemble est largement déficitaire, avec des chiffres catastrophiques place Leclerc. Exemple, ce – 80% en novembre pour le Café de la Paix. L’alimentation fait grise mine, avec une perte notoire à la Mie Câline, qui atteint 35% sur septembre-novembre et … 50% en décembre. A noter un +15% étonnant de la boulangerie Michot, rue Carnot. Les services à la personne (-13,5%), la mode (-25%, avec -40% pour Pronuptia place Leclerc) et la culture, presse, loisirs (-15%) sont à la traîne.
LA GARE A PA RT
Le cas de la gare, enfin, est à part. Ici, les commerçants souffrent depuis… les travaux achevés en 2008. Le plan de circulation n’y change rien ou presque. Ils se plaignent cependant d’un trafic accru, à certaines heures, sur le boulevard périphérique et de difficultés croissantes à se rendre en ville, notamment les loueurs de véhicules. Le manque de places de stationnement est, selon eux, la principale raison de leurs difficultés. -15% en moyenne sur le secteur avec, toutefois, un énorme -60% annoncé par le Régina.