Aujourd'hui
Cette commission est composée à parité d'élus, de représentants de l'Etat et d'experts en urbanisme. « C'est une véritable satisfaction, estime Bernard Cornu, adjoint à l'Urbanisme. Dans le cadre du secteur sauvegarde, il a fallu composer avec d'importantes contraintes. » Notamment celles émises par l'architecte des Bâtiments de France. Plusieurs éléments doivent obligatoirement être préservés : les façades de la place Leclerc, le miroir en verre églomisé de Robert Pansart, déposé le temps des travaux, restauré puis reposé, les lustres en fer forgé de Robert Caillat, ainsi que les ferronneries du garde-corps de l'escalier. « Il n'y a plus aucun doute à avoir, notre projet respecte totalement le patrimoine », renchérit l'élu.
Comme prévu initialement, l'espace d'arts visuels se situera au sous-sol, là où se trouvait l'ancienne salle de spectacle. Sa dimension sera de 400m2. L'accès aux expositions de photos, sculptures, peintures, mode... sera gratuit, mais il faudra être muni d'un ticket. « Certains détails restent à régler », prévient cependant Michel Berthier, adjoint en charge de la Culture.
Sur deux niveaux, se trouveront des bureaux et, sur les deux autres, des appartements. Le permis de vente sera déposé dans quelques semaines, mais la Ville n'est pas à l'abri d'un recours. Pour rappel, le collectif de défense de l'ancien théâtre en a déjà déposé un devant le tribunal administratif, pour demander l'annulation de la délibération actant la vente du théâtre.
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