Arnault Varanne

Le7.info

C’est officiel depuis hier. La Fédération française de handball a accepté d’entériner la fusion complète entre le PEC et le Grand Poitiers Valvert hand. Les deux entités n’en forment désormais plus qu’une : le Grand Poitiers handball 86. « Ce rapprochement est la suite logique de quatre ans de convention réussie qui a donné naissance aux Griffons et a permis l’accession de l’équipe féminine en Nationale 2 et de l’équipe masculine en Nationale 1 », estiment les dirigeants dans un communiqué. Avec 500 licenciés et 30 équipes, le club espère désormais pouvoir proposer « à tous les joueurs de trouver une équipe en fonction de leur niveau ». Les Griffons annoncent aussi le recrutement de Jean-Pierre Igoulen comme directeur technique et entraîneur-adjoint de l’équipe première masculine, auprès de Christian Latulippe. Il était l’entraîneur-adjoint du PEC-JC lorsqu’il a accédé à la N1. 

Cette structuration ne doit rien au hasard. Le Grand Poitiers hand 86 vise haut et a donc lancé un projet baptisé « Cap Arena 2023 ». « L’objectif est d’amener l’équipe masculine en Pro D2 au plus tard lors de la saison 2023-2024, de monter des évènements de sport spectacle ,dans ce nouvel écrin sur le site du Futuroscope ou à Saint-Eloi en partageant les deux salles avec le PB 86 », indiquent les dirigeants. Ils s’appuient sur les exemples de La Rochelle en rugby et Limoges avec le hand qui ont « l’un et l’autre assis leur développement sur les partenariats privés et le spectacle ». Ce qui ne signifie pas que le « GPH 86 » n’espère rien des collectivités. Le club attend que les élections municipales soient passées pour « mettre en place un projet dynamique partagé ». « Les dirigeants du Grand Poitiers handball 86 espèrent ainsi que le présent s’inscrira avec le futur et que les promesses faites par les élus de jouer à Saint-Eloi, qui n’ont pas pu se tenir du fait de la crise sanitaire, pourront prendre tout leur sens lors de la prochaine saison 2020-2021 », concluent-ils. 

 

 

 

 

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