Hier
L'édito de la semaine est signé Arnault Varanne, rédacteur en chef du 7.
Ç’aurait été une scène banale avant l’apocalypse sanitaire, l’une de ces images auxquelles on ne prête plus attention. Un « marronnier » dans le jargon journalistique. Mais dans la période où la Covid-19 joue l’alpha et l’oméga, où le Delta est la variable d’ajustement de nos vies, voir un amphi rempli d’étudiants avait des allures de première victoire. Comme le signe d’une transition, les personnels n’ont pas pris (eu ?) le temps de retirer les croix rouges sur les tables, signes d’une distanciation indispensable. A l’université de Poitiers comme dans les écoles, collèges et lycées de la Vienne, l’apparence de normalité domine. Pour combien de temps ? Souvenez-vous de 2020, de l’ivresse de l’insouciance -au sens propre comme au figuré- exprimée jusqu’à plus soif dans les rues de Poitiers. On a vu la suite, avec une résurgence du nombre de cas et d’hospitalisations. Evidemment, le vaccin offre des perspectives plus réjouissantes. Mais sans vouloir vous plomber le moral, une fois l’urgence sanitaire passée, un autre défi immense nous attend : l’urgence climatique. Hélas, les incendies et autres inondations deviennent aussi des scènes banales...
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mardi 30 avril
Les mondes opposés d’Axelle Walker
Axelle Walker. 29 ans. Mosellane d’origine, à Poitiers depuis presque dix ans. Paléontologue au sein du laboratoire Palevoprim et volleyeuse de haut niveau. A remporté plusieurs fois le championnat de France universitaire et connu l’Elite féminine avec le CEP Poitiers-Saint-Benoît. Promène son indéfectible sourire entre sport et recherche.