Claire Brugier

Le7.info

Jean-Michel Clément, député de la 3e circonscription de la Vienne : « Le résultat de ce premier tour était quelque part prévisible, Emmanuel Macron a souhaité affaiblir la gauche et la droite mais on savait que cela allait alimenter les extrêmes. Le front républicain d’il y a quelques années n’a plus le même sens aujourd’hui, le mur de résistance qu’il a pu constituer est très fragilisé. Je suis préoccupé car on voit qu’en Europe le populisme n’effraie plus. Lors de ce premier tour, les gens de gauche se sont imaginés avec Mélenchon au second tour, ce que traduisent les scores d’Hidalgo, Roussel et Jadot. C’est un truisme que dire que le PS est en crise, son score ne reflète en rien la place des idées de gauche. Pour le second tour, aujourd’hui, le message doit être envoyé par Macron. Il ne s’agit pas d’appeler à voter pour Macron mais qu’Emmanuel Macron fasse en sorte que les gens votent pour lui. »

À lire aussi ...