La vie est belle

Le Regard de la semaine est signé Bernard Maret.

Le7.info

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Quelle chance d’être né dans ce beau pays qu’est la France. Ce pays recèle de formidables atouts mais ses habitants sont tétanisés par un monde en plein bouleversement qu’ils ne comprennent pas et préfèrent se réfugier dans le passé ou dans de vieilles querelles idéologiques, plutôt que de prendre leur avenir en main. D’où cette tentation du repli sur soi et du vote pour les marchands d’illusion.

Né en 1955, j’ai vécu pendant des années dans l’insouciance du lendemain. Pour communiquer, il fallait se rencontrer ou avoir des pièces pour téléphoner. Cette époque était différente mais nous avions le temps. Nous n’étions pas soumis aux diktats d’Internet pour aller toujours plus vite dans les échanges, le savoir et la consommation.
La vie nous réserve bien des surprises, à nous de ne pas passer à côté. La métaphore « du petit colibri » de Pierre Rabhi est passée par là, a interpellé mon esprit et m’a fait prendre conscience que chacun doit faire sa part pour changer le monde dans lequel nous vivons. Mais j’ai compris qu’avant de vouloir changer ce monde, il faut déjà apprendre à se changer soi-même, être en quête de valeurs, de sens, et décider si nous préférons choisir notre destin ou le subir.
Soyons insatiables, soyons fous car c’est sûrement la meilleure façon de trouver les moyens d’un développement personnel dans notre monde actuel. Il faut garder un esprit curieux dans tous les domaines et l’élément clé pour réussir est l’apprentissage permanent. 

CV express
Après avoir fait des études d’expertise comptable, j’ai créé un cabinet de gestion de patrimoine. Depuis vingt ans, je gère l’hôtel Alteora. J’ai aussi été moniteur d’équitation et cavalier de concours hippique. Ma femme et moi avons dix petits-enfants et nous souhaitons leur faire partager nos valeurs, nos expériences et les accompagner avec bienveillance dans leurs projets d’avenir.

J’aime : ma femme, notre chien, les chevaux, le management et l’innovation sociale pour mieux vivre ensemble dans l’entreprise. 

Je n’aime pas : les gens pessimistes qui ne voient pas dans le changement une opportunité.

 

 

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