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Le Regard de la semaine est signé Véronique David.
Les associations d’intérêt général, particulièrement celles œuvrant dans le domaine social, incarnent des acteurs cruciaux du changement sociétal. Cependant, leur pérennité est menacée par une série de défis complexes. Gérées souvent par des employeurs bénévoles, ces moyennes structures se trouvent tributaires des appels à projets, des subventions et des dons pour financer leurs initiatives mais aussi leur fonctionnement. La diversification des sources de financement devient une nécessité impérieuse pour garantir leur stabilité financière à long terme. Malheureusement, le manque de temps, de personnel dédié et de budget alloué entrave la recherche de financements alternatifs, rendant cette diversification difficile, voire impossible.
Les périodes d’incertitude économique ajoutent une couche de complexité, exigeant que ces associations développent des modèles économiques résilients et explorent des partenaires stratégiques. Cependant, la réalité opérationnelle, marquée par une pression constante pour répondre aux besoins sociaux immédiats, conduit souvent à une priorisation des activités au détriment de la planification stratégique ou du travail de terrain. La polyvalence exigée des salariés devient alors une charge pesante, dépassant souvent le cadre initial de l’emploi. Cette surcharge de travail peut entraîner fatigue et stress.
Pourtant, le travail social associatif, souvent méconnu et sous-financé, joue un rôle essentiel pour le mieux-être de personnes en souffrance en épaulant les actions des services de l’Etat. Composées de bénévoles et de salariés engagés, ces associations offrent un soutien direct et personnalisé, adapté aux besoins locaux. Leur approche axée sur la communauté renforce le tissu social, favorisant la cohésion. Le manque de reconnaissance se manifeste par un financement souvent insuffisant. Cette situation précaire entrave le développement de ces initiatives, bien que leur contribution, souvent invisible, soit cruciale pour la résilience sociale et la cohésion communautaire.
Reconnaître et soutenir ces efforts devient impératif pour maximiser leur potentiel positif dans la transformation sociale et le bien-être collectif. Cela nécessite une prise de conscience collective et des actions concrètes visant à surmonter les obstacles financiers, à accorder une juste reconnaissance et à garantir la pérennité de ces acteurs de terrains indispensables à la construction d’une société plus solidaire.
CV express
A Poitiers, j'ai tracé mon chemin, étudié, construit ma vie, puis donné naissance aux Ateliers Cord'âges, maison du lien social. Chaque jour est une nouvelle source d'inspira- tion. C'est l'histoire d'une passion transformée en engagement quotidien.
J'aime : me plonger dans des lectures imaginaires, la créativité artistique, moyen d'expression, les soirées entre amis où les liens sin- cères se tissent, les moments de flânerie, les éclats de rire spontanés, le vélo et les séances d'aqua-gym.
J'aime pas : l'infidélité source de douleurs, l'injustice qui porte atteinte à mes valeurs d'équité et de solidarité, cuisiner, les embrouilles sources de stress inutile.
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