
Aujourd'hui
32 fermetures de classes à la rentrée 2025
La future carte scolaire provoque des réactions dans la Vienne, après les annonces de très nombreuses fermetures de classe dans le 1er degré.
Les dernières sorties du PB86 dans son chaudron de Saint-Eloi ont à chaque fois tourné à la promotion du basket et du beau jeu. La soirée du 5 avril 2024 ne dérogera pas à la règle, malgré le court revers face au Lille Métropole Basket. Portés par un axe 1-5 Bourhis-Santos-Silva infernal (46pts, 15rbds) et ultra-dominateurs au rebond (48 à 33), les RedGiants n’ont pas volé leur victoire. Ils auraient d’ailleurs pu s’imposer dès la fin du temps réglementaire, avec un pécule de dix unités à 4’41’’ du terme (65-75). Mais Jeanne, encore intenable (21pts, 10rbds, 3 contres, 27 d’évaluation), Diawara (16pts) puis Rupnik (21pts) se sont chargés de faire souffler un vent de panique sur le banc nordiste. A +3 et 1’31’’ à jouer, le promu aurait pu lui aussi s’éviter une dernière danse fatale. Le vétéran espagnol Marcos Suma-Uku en a décidé autrement et Loubaki a même loupé le panier de la gagne au buzzer (80-80).
« Des temps faibles qui nous ont fait mal »
Comme à Boulazac, Poitiers a hélas baissé pavillon dans le temps additionnel, sans doute émoussé par les efforts consentis depuis une semaine et aussi un peu par l’absence d’Ivan Ramljak (ischio-jambiers). Bourhis a joué les bourreaux et le « taureau » Santos-Silva (25pts, 11rbds, 35 d’évaluation) le matador ultime ! « C’est difficile de perdre chez soi dans une telle ambiance et dans un match aussi disputé, mais ça fait partie du jeu, soufflait après coup Andy Thornton-Jones, le coach poitevin. Malheureusement, on a eu des temps forts et des temps faibles, qui nous ont fait mal. On a été en difficulté sur certaines situations défensives...Dans le sport, on a que ce qu’on mérite et ils l’ont plus mérité que nous. »
« L’arbitrage ? Il faut avec ça »
Comme à Boulazac, le PB s’est pourtant donné les moyens de revenir, dans le deuxième quart-temps (14-20) avec un Imanol Prot déchaîné, puis dans l’ultime acte. Hélas, le 6e de Pro B a payé cher ses quelques écarts de conduite avec des fautes techniques infligées à Ramljak, Diawara ou Harley. Quelques coups de sifflet ont bien sûr paru un peu baroques, mais pas de quoi influer sur le scénario final. « C’est contre nous, mais on ne s’est pas forcément frustré avec l’arbitrage, il faut jouer avec ça », reconnaissait fair-play Imanol Prot au sortir de cette rude bataille. D’autant que les RedGiants ont eux aussi emprunté l’ascenseur émotionnel avant d’atterrir au bon étage ! « On savait que venir gagner à Poitiers serait très compliqué eu égard à ce qu’ils font depuis le début de la saison. Je n’oublie pas que cette équipe serait dans le top 4 du championnat sans les cinq premiers matchs et elle le mérite », saluait Maxime Bézin. Le coach du LMB et ses troupes sont plus que jamais en course pour les play-offs dans un sprint final qui s’annonce passionnant. Prochain « ravitaillement » à La Rochelle dès mardi pour le PB86. Les Maritimes, leaders de Pro B, n’ont pas encore chuté à domicile...
Le chiffre
3. Comme le mystère d’un panier à 3pts accordé à Lille en début de match (de 4-9 à 4-12) alors que le panier d’Eyenga n’est pas rentré et que les arbitres ont sifflé dans la foulée une faute au rebond d’un Poitevin. Incompréhensible.
La fiche
A Poitiers, salle Jean-Pierre-Garnier, Poitiers Basket 86 vs Lille Métropole Basket 91-96, après prolongation. Mi-temps : 36-42. Evolution du score : 14-20, 3§-42, 58-61, 80-80, 91-96. Score par quart-temps : 14-20, 22-22, 22-19, 22-19, 11-16. Arbitrage de MM. Gaduel, Pierre et Thierry. 2 300 spectateurs.
Poitiers. Rupnik (21, Facey (1), Mendy (2), Jeanne (21), Pontens (7), Prot (15), Diawara (15), Seymour (1), puis Eyango. Entraîneur : Andy Thornton-Jones.
Lille. Meyniel (6), Vujic (10), Eyoum (5), Santos-Silva (25), Eyenga (6), Bourhis (21), Suka-Umu (11), Lasserre (2), Loubaki (4). Entraîneur : Maxime Bézin.
DR Sly Sly SportÀ lire aussi ...
Aujourd'hui
La future carte scolaire provoque des réactions dans la Vienne, après les annonces de très nombreuses fermetures de classe dans le 1er degré.