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Avant-après : il fallait reconnaître la gare
Les explications de notre photographe Francis Joulin sur le « Avant-après » diffusé cette semaine dans nos colonnes...
Il se savait en confiance. Presque enclin à rêver d’un accessit. C’est finalement vers les sommets que Maxime Chovaux s’est frayé un chemin. Avouons-le tout de go : lui qui avait refusé de participer à l’épreuve l’an passé a eu du nez en acceptant d’honorer cette édition 2024 des championnats de France seniors en salle de tir à l’arc.
Pour sa énième tentative d’asservissement en vingt ans de pratique -sa meilleure performance jusque-là, 4e, datait de 2017-, le multi-champion départemental seniors 1 a vécu trois jours de rêve, début mars, au Vendéspace de Mouilleron-le-Captif. « Tout s’est effectivement déroulé comme dans un rêve, se remémore l’intéressé. J’ai fini 7e des qualifications en tenant une moyenne de 570/600 supérieure à celle de ma saison (ndlr : 567), puis j’ai eu la chance de croiser le fer, en 16e et 8e de finale, avec deux gars a priori à ma portée. Le reste, ça n’a été que du bonheur. »
Le reste ? Un festin de roi. Le 2e des qualifications dégusté en quart, le champion de France 2023 avalé en demie, le vainqueur des qualifs croqué en finale. « Il faut croire que les planètes étaient alignées, sourit Maxime. J’ai juste fait ce que je devais faire aux moments où il fallait le faire. »
Figure de proue de l’équipe de Nationale 2, le Ruellois d’origine (Ruelle-sur-Touvre en Charente), établi dans la Vienne depuis peu, entend désormais guider son nouveau club, intégré en 2021, vers la reconnaissance espérée. « Notre plan de développement prévoit de passer de 96 licenciés actuels à 180 au minimum à l’horizon 2027, prévient le trésorier Etienne Mirakoff. Pour espérer faire partie du club fermé des trente-deux clubs Elite de l’Hexagone, notre souhait le plus cher, il nous faudra également densifier encore un peu plus notre école de tir à l’arc et viser le haut niveau en termes de performances. »
Pour réaliser ses rêves, la Flèche Pictave a déjà pas mal d’atouts dans sa manche : un entraîneur à plein temps (une première en Nouvelle-Aquitaine), en la personne de Frédéric Garçon, recruté en septembre, un complexe sportif, le stade Philippe-Barrault, de tout premier plan, et désormais un champion de France pour fer de lance. Qui dit mieux ?
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