Aujourd'hui
Le Pôle numérique pour l’éducation et la formation s’appelle désormais campus Numeria. Ce futur haut lieu du numérique éducatif verra le jour à la rentrée 2025 dans le bâtiment historique du Futuroscope.
La rédaction en parlait dès février 2022, il va finalement voir le jour à l’automne 2025, après un an de travaux dans le pavillon du Futuroscope, la célèbre boule. Le campus Numeria, contraction de numérique et IA, s’adressera à quelque 10 000 élèves de l’académie de tous niveaux et environ 2 000 enseignants et formateurs. « Les professeurs viendront ici avec leur classe travailler sur les compétences numériques et psychosociales, comme se faire confiance, gérer un projet ou faire preuve de leadership », dévoile la rectrice d’académie, Bénédicte Robert. Quatre thèmes sont « visés » : la robotique, les cognitions humaine et artificielle, la découverte des métiers et la citoyenneté numérique. Elaborés en lien entre l’Education nationale et l’université de Poitiers, les scénarios pédagogiques devraient être achevés en juin prochain. De leur côté, les enseignants pourront se former à l’intelligence artificielle et à l’accès au numérique.
Un investissement de 11,7M€
A ce plateau de 1 200m2 dédié aux scolaires s’ajoutera un autre espace de 1 200m2, accessible lui au grand public et tourné vers la transition énergétique et les métiers d'avenir. « On n’a pas oublié nos chromosomes originels en renouant avec la dimension pédagogique et en montrant à un maximum de personnes ce qui se fera demain », remarque au passage le patron du Futuroscope, Rodolphe Bouin. Ce tiers-lieu a donc vocation à accueillir des publics très variés, comme si le parc de loisirs avait fait « un don à l’éducation » (Bénédicte Robert). S’il n’a pas de prix, l’ex-pôle numérique pour l’éducation et la formation a un coût : 11,7M€, une enveloppe abondée par le Département (1,2M€), la SEM patrimoniale (1,05M€) et 5,3M€ par l’Etat via des appels à manifestation d’intérêt.
L’association Campus Numeria a officiellement vu le jour le 2 mai 2024, avec dix-sept partenaires engagés, de l’Etat et ses satellites à l’Isae-Ensma, en passant par la Région, l’université, l’IH2EF, Réseau Canopé ou encore le Futuroscope. La cheffe de file du campus Marie Bregeon s’appuie par ailleurs sur des opérateurs privés tels que VR Connexion, spécialiste de la conception, de l’intégration, du déploiement et de la gestion de contenus de réalité virtuelle ou augmentée.
À lire aussi ...
Aujourd'hui
Expériences en apesanteur pour les élèves ingénieurs
Cinq étudiants de l’Isae-Ensma travaillent depuis plusieurs mois sur un projet de voile aérodynamique de désorbitation pour nano-satellites. Début octobre, deux d’entre eux ont pu tester leur équipement en apesanteur, au cours d’une série de vols paraboliques menés au départ de Bordeaux-Mérignac.