Hier
Philippe Grégoire, membre du Mouvement européen de la Vienne, évoque cette semaine les Groupes d’action locale.
Début octobre, au Futuroscope, s’est tenu le congrès national et le congrès européen des Groupes d’action locale (Gal). Cet événement a réuni près de 450 personnes venues de toute la France et de 29 pays européens. En Europe, il existe 2 600 Gal et en France, 339 territoires sont concernés.
Les Gal sont créés dans les territoires ruraux des Etats membres de l’Union européenne et de certains pays candidats à l’adhésion. Ils réunissent les acteurs publics et privés d’un territoire pour définir une stratégie locale d’utilisation des fonds européens du programme Leader (Liaison entre action de développement de l’économie rurale) qui est un budget du Feader (Fonds européen agricole pour le développement rural). Dans la Vienne, on compte quatre Gal qui couvrent l’ensemble des territoires concernés du département : Thouarsais-Loudunais doté de 2M€, Sud-Vienne (Vienne et Gartempe et Pays Civraisien), doté de 3,13M€, Centre-Vienne (Grand Poitiers, Pays des Six Vallées et Haut-Poitou) doté de 6,8M€, Grand Châtellerault doté de 3M€.
Chaque Gal a ses spécificités et ses priorités. Ainsi, le Gal Centre-Vienne soutient entre autres la mobilité durable, l’économie de proximité, le tourisme et les loisirs, l’art, la culture, le sport, la transformation et la commercialisation des produits agricoles et des ressources locales.
Le programme Leader permet de soutenir une grande diversité de projets dont voici quelques exemples : soutien à un événement culturel à Latillé, rénovation de l’ancienne gendarmerie de Montmorillon pour y créer une résidence habitat jeunes de 16 appartements, restauration et illumination des façades de l’Abbaye de Charroux, réhabilitation d’un bar-restaurant et création d’une supérette à Thuré.
mouvementeuropeen86@gmail.com - @MouvEuropeen_86 - Tél. 07 68 25 87 73 - mouvement-europeen.eu.
À lire aussi ...
Hier
Expériences en apesanteur pour les élèves ingénieurs
Cinq étudiants de l’Isae-Ensma travaillent depuis plusieurs mois sur un projet de voile aérodynamique de désorbitation pour nano-satellites. Début octobre, deux d’entre eux ont pu tester leur équipement en apesanteur, au cours d’une série de vols paraboliques menés au départ de Bordeaux-Mérignac.