La Gratiferia de Noël organisée par Ekidom revient pour la sixième année, samedi, au lycée Aliénor-d’Aquitaine, à Poitiers. Chacun peut donner… mais aussi prendre. Jouets, vêtements, petit mobilier, déco, de quoi remplir la hotte des petits comme des grands.
A l’heure où le budget moyen consacré à Noël recule (cf. p.10), la Gratiferia s’impose comme un rendez-vous précieux pour bon nombre de Poitevins. Celle d’Ekidom, en collaboration avec l’association Tout à Zéro euro, est de retour samedi au lycée Aliénor-d’Aquitaine, à Poitiers. D’année en année, le succès est au rendez-vous. En 2024, 600 personnes sont venues flâner entre les étals de l’établissement scolaire. Un point stratégique puisque les locaux du bailleur social sont seulement à quelques mètres, mais aussi et surtout au cœur des Couronneries. « Nous tenons à être présents dans les quartiers, au plus près de nos locataires. Près de 80% de notre parc est situé en quartier prioritaire », souligne Nathalie Ouvrard, chargée de mission « Bien vivre ensemble » chez Ekidom. Jouets, vaisselle, livres, objets de décoration... Autant de présents que pourront prendre et donner les participants. « Nous avons effectué des collectes au sein de nos services et le stock de l’association partenaire. »
Cohésion et fêtes
Mais ce n’est pas que ça… Côté animations, l’événement n’est pas en reste et ravira à coup sûr les enfants. Séance de maquillage, photos avec le Père Noël (présent de 10h à
12h), loto de Noël, espace café-gâteaux gratuit, stand de barbe à papa… De quoi ravir les plus jeunes. Un concours de dessins est également prévu : chaque enfant reçoit un cadeau en échange de son esquisse. Au verso, il peut noter ses souhaits de jouets. Trois dessins seront sélectionnés par les lutins du Père Noël et les enfants seront récompensés le
25 décembre. Près de trente bénévoles œuvreront en coulisses pour faire vivre ce moment de partage. « L’objectif est de créer des rencontres et de rompre l’isolement à une période où beaucoup se réunissent en famille tandis que d’autres se retrouvent seuls », rappelle Nathalie Ouvrard.
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